DANSE SPORTIVE. Ils mènent des carrières exigeantes, Josée Latulippe à la direction des Finances de Sportica et Luc Lavigne, à la barre du Pacini Haut-Richelieu. Il y a six ans, ils se sont découvert une passion commune pour la danse sportive, et n’ont pas mis de temps à disputer des championnats tant au Québec qu’à l’étranger.
Le couple évolue dans la catégorie senior 2 amateur, soit le plus haut niveau chez les 45 ans et plus non professionnels. Au championnat canadien, le 19 avril, ils ont raflé la deuxième place et il s’en est fallu de peu pour qu’ils gravissent la première marche. Ils repartent bientôt défendre les couleurs du Canada au Championnat du monde qui se tiendra à Madrid, le 14 juin.
«Je ne me verrais pas faire autre chose. On décroche de l’entreprise et on fait de l’exercice. Et puis on est très compétitifs tous les deux, on aime ça gagner», soutient Luc Lavigne.
Si ce loisir a toutes les allures d’un sport de haut niveau, il comporte aussi une dimension artistique. Josée Latulippe souligne le côté extraverti de son partenaire, un danseur affirmé qui a déjà évolué dans la troupe de Louise Lapierre. «Il faut faire le show, chercher les juges et les spectateurs, il faut que les gens nous regardent», expose celui-ci. «Et il prend du plaisir à le faire. Moi, je suis comptable de formation et là, je revêts une autre peau. La danse sportive m’a fait découvrir un aspect de ma personnalité que je ne me connaissais pas», révèle-t-elle.
Difficile de trouver le temps de s’entraîner en couple, de cinq à sept heures par semaine, avec des horaires peu compatibles. «On a de la chance d’avoir des conjoints très compréhensifs», admet la danseuse. C’est à croire qu’ils disposent de plus de 24 heures par jour! Elle travaille les jours de semaine de 9h à 17h, et lui, le soir et la fin de semaine. Outre l’entraînement en danse à 7h le matin avec sa partenaire, M. Lavigne fait du Pilates. Et même si elle poursuit son MBA tout en donnant des cours au cégep, Mme Latulippe trouve le temps de s’entraîner au gym et à la course, en plus de consulter de temps en temps son ostéopathe.
Pour savoir tout de la passion qui unit ces dirigeants d’entreprise, il faut lire la suite dans Le Richelieu, sur http://bit.ly/1wmKCxT.