La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu profite du Jour de la Terre pour organiser une conférence sur l’agrile du frêne, le mercredi 22 avril.
Intitulée «Agir contre l’agrile du frêne», la conférence sera présentée par Micheline Lévesque, biologiste et agronome. Elle vise à démystifier la menace de l’agrile du frêne et à guider les citoyens dans les choix qui se présentent à eux afin d’assurer la santé et la pérennité de leurs arbres.
Pendant une heure trente, la conférencière abordera les différents enjeux que pose l’agrile. Elle traitera de l’origine de l’insecte et de la façon de l’identifier. Mme Lévesque utilisera de nombreuses photos et illustrations pour appuyer son propos. Elle expliquera pourquoi l’insecte est si dommageable et quelles sont les options d’interventions, ainsi que leurs avantages et inconvénients.
La conférencière parlera du rôle que les citoyens peuvent jouer dans la lutte à l’agrile. Elle expliquera comment assurer une saine gestion du bois d’abattage et du bois de chauffage. Elle montrera comment bien choisir les essences d’arbres et utiliser les bonnes pratiques d’entretien. Elle mettra en évidence l’importance de protéger ses arbres en démontrant les bienfaits qu’ils procurent, notamment les services écologiques et économiques qu’ils apportent.
Inscriptions
La conférence est gratuite. Cependant, il faut obligatoirement s’inscrire puisque le nombre de places est limité. La date limite est le vendredi 17 avril, à 16 heures. On peut le faire sur Internet, à www.sjsr.ca/agrile ou encore en appelant au Service de l’urbanisme, au 450-359-2400. La conférence se tiendra à 19h30, le 22 avril, dans la salle du conseil municipal.
Rappelons que l’agrile est un petit insecte provenant d’Asie. Sans prédateur en Amérique, il s’attaque aux frênes. Au stade larvaire, il creuse des tunnels sous l’écorce, entraînant la mort lente de l’arbre. En une décennie, des dizaines de millions d’arbres ont dû être abattus en Amérique.
Au Québec, l’insecte a été identifié la première fois en 2008, à l’île Demers, sur le territoire de Carignan. Depuis, l’infestation s’est .tendu à la Rive-Sud et à l’île de Montréal. Il y a deux ans, un insecte a été piégé sur une propriété du chemin Saint-André, à Saint-Luc. L’arbre était cependant sain.
L’an dernier, la Ville a réalisé un inventaire des arbres sur son domaine (parc, terre-plein de boulevard, abords d’édifices municipaux). Elle a ainsi recensé 11 813 arbres. De ce nombre, 17,6%, soit 2079, sont des frênes. Selon certaines sources, il y en a au moins autant sur le domaine privé. Tous ces arbres sont menacés par l’agrile.