Le syndicat des enseignants dénonce la décision de la CSDHR

Par Louise Bedard
Le syndicat des enseignants dénonce la décision de la CSDHR
Lors de la dernière séance du conseil des commissaires le 15 novembre

Le Syndicat de l’enseignement du Haut-Richelieu (SEHR) réplique à la Commission scolaire des Hautes-Rivières et dénonce sa décision de modifier la grille-horaire au primaire. Il ajoute espérer trouver des alternatives qui préserveront une offre de formation diversifiée et de qualité.

«Malgré ce que prétend la Commission scolaire, l’organisation de l’enseignement relève de sa responsabilité et de ce fait, est encadrée par les conventions locale et nationale liant l’employeur et les enseignants», soutient le SEHR.

Le syndicat signale que le temps maximal d’enseignement des titulaires et des spécialistes est déterminé par la Commission scolaire. Il convient qu’il appartient par la suite à chaque conseil d’établissement des écoles de choisir le temps alloué aux matières incluant la répartition des périodes entre l’éducation physique, l’anglais, les arts et la musique.

Grille-horaire

Le SEHR signale que les modifications de la grille-horaire 2017-2018 limiteraient à 9 périodes de 60 minutes, sur 10 jours d’enseignement, les 4 spécialités au primaire et à une période au préscolaire.

«Cette diminution de temps compromet l’enseignement des programmes des spécialités. Des économies évaluées à plus d’un million $ seront réalisées directement dans les services à l’élève.»

Le SEHR juge inacceptable qu’au moment où le ministre de l’Éducation annonce la fin des coupes et un réinvestissement en éducation, que la Commission scolaire continue de réaliser des récupérations budgétaires que le syndicat juge au détriment du développement intégral de l’élève, et ce, malgré le surplus budgétaire 2015-2016 et l’équilibre déjà annoncé pour 2016-2017.

 

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