Un colloque sur l’islamisme radical se tiendra le vendredi 15 avril au Collège militaire royal de Saint-Jean. Quelles en sont les menaces et quelles peuvent en être les réponses?
Il sera question des menaces de l’islamisme radical au Canada, mais aussi de la radicalisation en France, de l’approche de la police belge, de la cyberpropagande jihadiste, du rôle des leaders religieux dans la prévention, etc.
Parmi les conférenciers, on compte l’ancienne députée Fatima Houda-Pépin qui traitera de l’islamisme radical au Canada et Jacques Duchesneau, ancien directeur de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, qui parlera de l’alerte dans l’aviation civile.
En début de colloque, le commissaire de police Benoît Blanpain qui travaille à la coordination des opérations dans une zone de Bruxelles traitera d’une approche d’intervention de la police orientée vers la communauté.
Menaces
Un premier panel réunira des conférenciers qui traiteront des menaces de l’islamisme radical au Canada. Outre M. Duchesneau, il y aura le sergent Hakim Bellal de la GRC et Benjamin Ducol de la Chaire de recherche du Canada sur les conflits et le terrorisme.
En après-midi, il sera question entre autres des 96 Canadiens radicalisés inscrits sur la liste de surveillance. Le cas des volontaires canadiens qui combattent au sein des groupes kurdes en Syrie et en Irak sera aussi analysé.
Les participants au colloque s’interrogeront enfin sur les moyens dont dispose le Canada pour résister aux menaces. Parmi les intervenants, le brigadier-général Guy Chapdelaine, aumônier général des Forces armées canadiennes, parlera du rôle des leaders religieux dans la prévention du terrorisme venu de l’intérieur.
La plénière qui clôturera le colloque sera sous la présidence du professeur Sami Aoun de l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke.
