La brigadier-général Jennie Carignan, ancien commandant du Collège militaire royal de Saint-Jean, devient la femme la plus haut gradée au sein des armes de combat lors d’une cérémonie présidée hier par le commandant de l’Académie canadienne de la Défense, le major-général Éric Tremblay.
«L’Armée canadienne considère la promotion de le brigadier-général Carignan comme étant des plus stimulantes, puisque Jennie Carignan compte parmi les premières femmes à s’être intégrée au groupe professionnel des sapeurs de combat après que tous les groupes professionnels militaires ont été ouverts aux femmes en 1989, exception faite du service à bord des sous?marins (qui a été ouvert aux femmes en 2000).»
À la suite de sa promotion, elle occupera le poste de chef d’état-major des opérations de l’Armée. Mme Carignan compte 30 années de service militaire. Elle détient plusieurs diplômes, dont un en génie du carburant et des matériaux (Collège militaire royal du Canada), une maîtrise en administration des affaires (Université Laval), et une maîtrise en arts et en science militaires (United States Army School of Advanced Military Studies du Kansas).
Elle a été déployée en Bosnie-Herzégovine, sur le plateau du Golan ainsi qu’en Afghanistan, en qualité de commandante du Régiment du génie de la Force opérationnelle de Kandahar. La brigadier-général Carignan s’est récemment vu décerner la prestigieuse médaille de la Gloire de l’Escolle, qui récompense les diplômés de l’Université Laval qui se sont distingués sur le plan professionnel et au service de leur communauté.
Les Forces armées canadiennes font valoir que le Canada est un chef de file mondial en ce qui concerne la proportion des femmes qui servent au sein de tous les métiers et groupes professionnels des forces armées. «Parmi nos alliés, les Forces armées canadiennes (FAC) se sont acquis la réputation enviable de meneur de file en en matière d’intégration des femmes dans les forces militaires»