Le Parc Safari, situé à Hemmingford, s’ajoute à la liste des lieux publics visités par une personne atteinte du virus de la rougeole et considérées contagieuses par la Direction de la santé publique.
Selon les informations publiées sur le site web du gouvernement du Québec, l’individu aurait fréquenté le Parc Safari le vendredi 12 juillet, entre 11h30 et 15h30, et plus spécifiquement les tunnels des félins entre 13 heures et 15h15.
Les citoyens qui sont à risque de complications et qui ont visité ces endroits sont invités à communiquer avec Info-Santé 811. Tous les visiteurs qui ont fréquenté le Parc Safari durant cette plage horaire doivent surveiller l’apparition de symptômes jusqu’au 30 juillet. Si ceux-ci se manifestent, il faut appeler Info-Santé 811.
La rougeole est considérée comme une maladie très contagieuse. Une personne peut contracter le virus sans avoir été en contact direct avec un individu atteint de la rougeole. «Par exemple, il peut suffire de s’être trouvé dans la même pièce qu’une personne contagieuse, même durant très peu de temps», explique le gouvernement du Québec sur son site web dédié au virus.
Plusieurs cas de rougeoles ont été signalés dans la grande région métropolitaine de Montréal depuis juin dernier. Afin de limiter la propagation de la maladie, le gouvernement du Québec tente d’identifier les personnes qui ont pu être exposées à ce virus. Jusqu’à récemment, les signalements avaient principalement lieu à Laval et à Montréal.
Symptômes
La rougeole se manifeste principalement par l’apparition d’une fièvre importante, d’une toux, d’un écoulement nasal, d’yeux rouges et d’un malaise généralisé, suivis de rougeurs au visage puis sur le corps.
«Il peut s’écouler de 7 à 14 jours entre l’exposition au virus de la rougeole et le début des symptômes», souligne le gouvernement du Québec dans ses documents d’information.
Une otite, une pneumonie, des convulsions, des dommages permanents au cerveau et la mort sont les complications possibles de la rougeole.
Les autorités considèrent que les personnes qui sont à risque de complications sont les bébés de moins d’un an, les personnes dont le système immunitaire est affaibli et les femmes enceintes qui ne sont pas adéquatement vaccinées contre la rougeole.
«L’intervention préventive, qui consiste à une injection d’anticorps, doit être effectuées dans les sept jours qui suivent la date d’exposition», écrit le gouvernement sur son site web d’information.
Immunisation
Le meilleur moyen de se prémunir contre la rougeole consiste à se faire vacciner. Toutefois, la santé publique considère que certaines personnes sont considérées protégées contre le virus. Il s’agit des personnes nées avant 1970, celles ayant une sérologie démontrant la présence d’anticorps contre la rougeole et les personnes ayant une attestation médicale confirmant qu’elles ont eu la rougeole avant le 1er janvier 1996.
De plus, les personnes nées depuis 1980 et celles nées entre 1970 et 1979 qui sont des stagiaires ou des travailleurs de la santé, des voyageurs ou des recrues militaires sont considérées protégées si elles ont reçu deux doses de vaccins.
Enfin, les personnes nées entre 1970 et 1979, qui ne sont pas des stagiaires, des travailleurs de la santé, des voyageurs ou des recrues militaires, sont immunisées contre la rougeole si elles ont reçu une dose de vaccin. Toutefois, les femmes enceintes, nées entre 1970 et 1979, qui n’ont reçu qu’une seule dose du vaccin devraient recevoir des immunoglobulines si elles ont été significativement exposées à la rougeole.
Toute personne qui n’est pas certaine si elle a reçu ou non la vaccination adéquate contre la rougeole est invitée à communiquer avec Info-Santé 811.