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Pandémie oblige, Subaru Canada a procédé au lancement de la deuxième génération de la sportive BRZ de façon virtuelle, et ce sur le coup de midi mercredi. Voici en substance ce qui nous a été présenté. Malheureusement, nous n’avons pas appris grand-chose que nous ne savions pas déjà. Heureusement, nous aurons l’occasion de nous pencher de façon plus exhaustive sur le modèle une fois que nous l’aurons mis à l’essai.
Cependant, ça risque de se faire à l’automne, car c’est à ce moment qu’est attendue la nouvelle génération du modèle. Un mot là-dessus en conclusion.
Toujours avec Toyota
D’abord, mentionnons que le modèle a une fois de plus été développé en collaboration avec Toyota. D’ailleurs, le partenariat entre les deux groupes va donner naissance à d’autres produits, ce qui se veut une bonne nouvelle, tant pour les deux firmes que pour les consommateurs.
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Un style amélioré
Le style de la première BRZ était réussi, donc on n’avait pas à trop brasser la sauce ici. Conséquemment, on s’est contenté d’ajouter des épices afin de la mettre au goût du jour. Ça nous donne un produit qui s’inscrit dans la même philosophie. Ce qui est important, c’est qu’on a réussi à abaisser le centre de gravité de 4 mm grâce à l’ajout de matériaux en aluminium, notamment à la hauteur du toit. Le siège a aussi été abaissé de 10 mm pour une position de conduite encore plus près du sol.
C’est de loin une des choses les plus importantes avec ce modèle qui a gardé son essence. Idem pour le poids qui ne croît que de 10 kg, ce qui est intéressant considérant qu’on retrouve un moteur plus imposant sous le capot.
2,4 litres
On le savait, le 4-cylindres de 2 litres qui équipait les modèles de la première génération laisse sa place à un bloc 4-cylindres Boxer de 2,4 litres. Ce dernier, on le devine, fournit plus de puissance avec 228 chevaux à 7000 tours/min et 184 livres-pieds de couple à 3700 tours/min. En fait, on parle de gains de 10 % et 15 %, respectivement.
Versions et boîtes de vitesses
La BRZ, qui sera proposée en deux versions seulement (Base et Sport Tech), pourra recevoir une boîte manuelle ou une transmission automatique, les deux offrant six rapports. Avec la première, le plaisir sera bien sûr au rendez-vous, mais il faut faire une croix sur le système de sécurité EyeSight, de série avec la boîte automatique. Concernant la boîte mécanique, Subaru mentionne avoir amélioré la course du sélecteur, rendant encore plus naturels et faciles les passages.
Des améliorations au système de refroidissement et plusieurs composantes mécaniques, visant une plus grande robustesse, figurent aussi sur la liste des retouches. On fait le calcul qu’avec plus de puissance, le modèle sera soumis à des séances de tortures un peu plus sévères, ce qui n’est pas faux.
À bord
Une présentation intérieure retouchée, un nouveau bloc d’instruments profitant d’un écran configurable, les services connectés StarLink (une première avec la BRZ) avec abonnement de trois ans, Apple CarPlay et Android Auto, autant d’éléments que l’on va retrouver en se glissant dans le siège du conducteur.
La conduite
Au volant, on va assurément retrouver le même niveau de plaisir, au minimum. L’équilibre des masses est pratiquement demeuré identique, passant de 48/52 à 47/53 pour une conduite sportive. Les ingénieurs de Subaru ont réajusté les jambes de force MacPherson à l’avant et la suspension arrière multibras pour améliorer le rendement du modèle. La voie arrière a aussi été légèrement élargie pour une meilleure dynamique et les points de fixation de la suspension ont été renforcés. La rigidité de torsion a été renforcée de 50 % à l’avant et la BRZ profite de pneus Michelin Pilot Sport 4 de 17 ou 18 pouces, selon la version.
Vous en conviendrez, tout cela est très intéressant sur papier. On le confirmera en temps et lieu sur la route… ou sur piste.
Conclusion
Les pures sportives sont en voie de disparition sur le marché, mais heureusement, certains constructeurs persistent et signent, et ce sur ce plan, il faut saluer le travail et l’engagement conjoint de Subaru et de Toyota avec ce modèle.
S’il y a une bonne nouvelle, c’est que la compagnie nous mentionne que les ventes ont été stables au cours des cinq dernières années, malgré un recul dans le segment. Il y a donc lieu d’espérer avec cette nouvelle mouture.
Cependant, l’entreprise fait un pas de travers avec une présentation automnale. Si pour nos voisins du sud la chose importe moins, ici, au pays, lancer une sportive à propulsion alors que l’hiver est à nos portes ne fait aucun sens. Il aurait été souhaitable de voir arriver le modèle au printemps ou au cœur de l’été, au pire. Coudonc.
N’empêche, le tout semble prometteur. Les prix nous seront communiqués juste avant l’arrivée du produit en concession.
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