Les membres de la Caisse Desjardins du Haut-Richelieu auront droit à des nouveautés ce printemps. La coopérative financière procèdera au changement de tous ses guichets automatiques en mars et en avril.
Les nouveaux appareils proposeront de nouvelles fonctionnalités, dont l’écran tactile. L’interface sera d’ailleurs très similaire à celui de la plateforme Accès D sur mobile.
«C’est pour copier nos habitudes qu’on peut avoir développé avec les tablettes et les téléphones intelligents. C’est plus intuitif. On pèse directement sur l’écran pour accéder à l’opération que l’on souhaite réaliser», explique Luc Bazinet, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Richelieu.
Une autre nouveauté consiste à introduire le dépôt sans enveloppe. «Ça aussi, c’est un gros changement. On était habitué de mettre de façon consciencieuse nos effets dans une enveloppe. Là, ils pourront être mis librement dans le guichet jusqu’à concurrence de 75 à la fois», mentionne M. Bazinet.
L’appareil sera en mesure de lire les billets. «À partir du moment où c’est un vrai billet qui est déposé, le guichet va l’enregistrer et l’argent ne sera plus gelé comme il l’était auparavant. C’est un avantage d’un point de vue du client», enchaîne Luc Bazinet.
Quant aux chèques, ils seront numérisés, puis cryptés. La période de retenue de fonds, selon le transit autorisé, passera de sept à cinq jours.
19 guichets
Des 26 appareils en fonction sur le territoire du Haut-Richelieu, 19 seront remplacés. «Il y a quatre endroits où il n’y en aura plus», souligne Luc Bazinet.
Le guichet de Saint-Alexandre a été retiré le 31 août 2018 et celui de Sainte-Anne-de-Sabrevois a cessé ses opérations le 31 janvier dernier. L’appareil d’Henryville et celui situé au centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, dans les anciens locaux de la Caisse, seront démantelés ce printemps et ne seront pas remplacés en raison d’un nombre insuffisant de transactions mensuelles.
«Il y a des endroits où il y en avait quatre et il va y en avoir trois, ou bien il y en avait trois et il y en aura deux. C’est en fonction de l’utilisation et du nombre de transactions», mentionne M. Bazinet.
Deux modèles différents seront installés, soit le guichet Pleins services avec imprimante, qui propose toutes les fonctions habituelles avec une imprimante à livret ainsi que l’Express, qui offre toutes les fonctions habituelles d’un guichet à l’exception du dépôt et de l’imprimante à livret.
Accompagnement
Aux endroits qui accueilleront les deux modèles, comme aux Halles Saint-Jean, à Iberville et sur le boulevard du Séminaire Nord, la signalisation sera refaite afin que l’usager soit en mesure d’utiliser l’appareil selon l’option souhaitée.
La Caisse offrira un accompagnement à sa clientèle afin de faciliter la transition. «Selon nos centres de services et l’achalandage, il va y avoir des gens mis en disponibilité pour expliquer aux usagers le fonctionnement. Et même après quelques jours, il y aura la possibilité de passer à l’accueil de la succursale et de demander de l’assistance», souligne M. Bazinet.
Investissement
Chaque appareil coûte environ 40 000$. Cette opération de modernisation devrait se chiffrer à près de 800 000$. «On le voit comme un investissement qu’on ne pouvait pas contourner. Ces équipements servent moins qu’avant, mais ils servent encore», ajoute-t-il, précisant que les anciens appareils étaient arrivés en fin de vie.
Un minimum de 7000 à 8000 transactions mensuelles serait requis pour rentabiliser l’appareil, tandis que les anciens requéraient entre 11 000 et 12 000 opérations par mois. «Le volume minimal d’utilisation a baissé parce que le coût de la machine a baissé», précise Luc Bazinet.
Les anciens guichets ont duré une douzaine d’années. M. Bazinet espère que les nouveaux auront le même type de longévité. Il ne croit d’ailleurs pas que ce seront les derniers guichets.