Tremcar a récemment décerné 12 diplômes à autant d’étudiants qui viennent de compléter avec succès leur attestation d’études professionnelles (AEP) en soudage d’aluminium. Cette remise de diplômes, qui s’est déroulée aux installations de Saint-Césaire, s’accompagne d’un emploi.
Durant leur formation de plus de 600 heures, les élèves ont reçu une rémunération de 15,68$ l’heure. Au terme de leurs études, les finissants ont ensuite accès à un emploi chez Tremcar, qui est rémunéré à un salaire horaire oscillant, en moyenne, entre 22$ et 23$, souligne Mélanie Dufresne, directrice marketing et communications chez Tremcar.
L’entreprise, qui compte notamment des installations dans le parc industriel du secteur Iberville à Saint-Jean-sur-Richelieu, a lancé sa propre école de soudure à son usine de Saint-Césaire pour tenter de résoudre la pénurie de main-d’œuvre dans le domaine de la soudure et ainsi répondre à ses besoins.
Reconnue
La première cohorte mise sur pied au début de l’année 2018 a qualifié cinq élèves. L’entreprise a ensuite signé un partenariat avec le Service aux entreprises de la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR). Cette association a permis de former 17 nouveaux soudeurs. Cette première cohorte issue de ce partenariat avec la CSDHR a gradué en décembre 2018. Soulignons que cette AEP est reconnue par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Rétention
L’entreprise johannaise planche sur l’ouverture d’un nouveau groupe. Cette cohorte, qui comptera 20 places, devrait débuter en janvier 2020. Mélanie Dufresne précise que Tremcar laisse un peu plus de temps que par le passé entre ses deux cohortes afin de bien intégrer ses nouveaux employés.
Depuis deux ans, 55 personnes qui sont passées par le processus de formation mis sur pied à Saint-Césaire, mais aussi en Tunisie, ont été embauchées par Tremcar.
Une vingtaine de Tunisiens, tous formés à l’école Technique de Menzel Bourguiba, située au nord de la Tunisie, sont récemment arrivés en sol québécois chez Tremcar. À eux s’ajoutent les diplômés des trois cohortes césairoises.
«Il faut assurer l’intégration, la rétention et la mobilisation de toutes ces personnes. On veut se concentrer là-dessus pour optimiser les ressources», mentionne Mélanie Dufresne.
Cette dernière précise que le taux de rétention du personnel formé par les écoles de Tremcar est d’environ 75%, ce qu’elle qualifie de très bon.
Invitation
Les personnes intéressées à participer à la cohorte qui débutera en janvier 2020 peuvent acheminer leur curriculum vitae à Annie Bricault à bricaulta@tremcar.com.
Bonjour
Je desire m’inscrire a l’ecole de soudure pour la cohorte de janvier 2020
Bonjour, je désire apprendre et acquérir d’autres connaissances en soudure.