La collecte des matières putrescibles sera étendue à l’ensemble des municipalités desservies par Compo-Haut-Richelieu au cours de l’automne 2020, que l’usine de compostage soit prête ou pas. Cette mesure s’accompagnera de plusieurs changements dans le système de collecte des matières résiduelles.
Selon la politique québécoise de gestion des matières résiduelles, les municipalités doivent cesser d’enfouir les déchets compostables. Ces déchets, ce sont les résidus de jardinage comme le gazon et les retailles de végétaux, et les déchets de cuisine. La MRC du Haut-Richelieu a commencé à travailler sur le projet il y a déjà cinq ans.
Pour disposer de cette matière, le gouvernement du Québec soutient deux technologies, le compostage et la biométhanisation. Massivement, les municipalités optent pour le compostage. La technologie est éprouvée et moins coûteuse. Il faut cependant disposer de l’espace nécessaire que les grands centres urbains n’ont pas nécessairement.
La MRC du Haut-Richelieu a choisi le compostage en usine. Elle adopte une technologie mise au point à Moose Creek, du côté ontarien de la vallée de l’Outaouais. Cette usine fait partie du groupe GFL, l’associée de la MRC dans Compo-Haut-Richelieu, à qui le mandat de construire et gérer l’usine a été confié.
Terrain
Compo-Haut-Richelieu a acquis un terrain attenant à l’ancien site d’enfouissement Saint-Athanase, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il a fallu d’abord obtenir l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole, un accord obtenu en juin 2016. La demande de certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement a été déposée en mai 2018. Depuis, les échanges et les démarches se sont multipliés pour répondre aux exigences du ministère.
La présidente de Compo-Haut-Richelieu, Suzanne Boulais, a bon espoir que le certificat d’autorisation sera délivré d’ici février. Il restera à finaliser les détails des plans et devis avant de lancer la construction de l’usine. Il n’est pas certain qu’elle sera prête à temps pour lancer la collecte l’automne prochain. Dans ce cas, les matières seront transportées à Moose Creek, à un peu moins de deux heures de route de Saint-Jean. Ce sera une mesure temporaire, observe Mme Boulais, en soulignant que les ordures de la région sont enfouies à Lachenaie, à plus d’une heure de route.
Coûts
Depuis le début des démarches, le coût du projet a bondi. D’abord évalué à un peu plus de dix millions, le coût est maintenant estimé entre 22 et 24millions. Le délai pour obtenir les autorisations et les exigences supplémentaires expliquent cette hausse, notamment la réalisation d’études et la construction de bâtiments. Ainsi, le projet doit inclure la construction d’un bâtiment pour l’entreposage des feuilles mortes qui alimenteront le processus de compostage. Un autre bâtiment doit s’ajouter à côté de l’usine pour abriter le biofiltre par lequel passe l’air évacué de l’usine.
Le gouvernement subventionne la moitié des coûts des installations de compostage et le tiers du coût d’acquisition des bacs bruns. Depuis déjà plusieurs années, le tarif de gestion des matières résiduelles chargé à chaque ménage inclut une somme de 2$ qui a été mise de côté en vue de financer la construction de l’usine. Compo-Haut-Richelieu dispose d’une mise de fonds à injecter dans le projet. Un emprunt complétera le reste de l’investissement.
Au total, le coût d’implantation de la nouvelle collecte et de l’usine de compostage s’élève à 50$ par unité de logement. Dès 2020, une hausse de tarif de 15$ par logement s’ajoute au compte de taxe. Une somme supplémentaire de 25$ s’ajoutera en 2021. La somme manquante doit provenir de la compensation versée aux municipalités pour leur performance dans la récupération. En outre, les coûts d’enfouissement seront à la baisse.
L’implantation de la nouvelle collecte s’accompagne de changements aux autres collectes. La collecte des matières recyclables passera aux deux semaines et celle des ordures se fera aux trois ou même quatre semaines puisqu’il n’y aura plus de déchets putrescibles dans les bacs à ordures. Le bac brun sera vidé toutes les semaines l’été et aux deux semaines l’hiver. Le déploiement de la nouvelle collecte se fera progressivement par municipalité à compter de l’automne.
Bonne chance avec vos bacs brun pour les résidus résidensiel comme on dit ou je demeure a Montréal le mou.Je peut vous dire que ca pas une grosse popularité dans la rie ou je reste.Je pense que les gens on mit leurs bac brun dans leur garage pcq a chaque mercredi je pourrais compter le nombre de bacs sur ma rue.Pas tout le monde qui aime ramasser leurs résidus meme si ca ne dégage pas d,odeurs.Il y a peut etre un gros manque de conscience environementale.Bonne chance.
entièrement d’accord avec vous sa va sentire en titi et si vous pensé que je vais sortir a chacque fois pour mêttre sa dans votre ti bac brune comme vos fond petite bobette ben détrompé vous