Dès le 1er juillet 2025, la ligne d’autobus 96 cessera de se rendre à Montréal et terminera sa trajectoire aux stations du REM Brossard et Panama avant de revenir à Saint-Jean-sur-Richelieu. Le 13 no- vembre dernier, CDPQ Infra a annoncé que le REM sera mis à l’arrêt de quatre à six semaines durant la période estivale 2025. Il est encore trop tôt pour avancer ce qui sera proposé comme solution aux utilisateurs du transport en commun qui voudront aller jusqu’à Montréal depuis le territoire johannais.
L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu disent avoir pris connaissance, le 13 novembre, que le REM sera fermé pour une période de quatre à six semaines durant la saison estivale.
« Évidemment, il s’agira d’un important défi à relever afin de minimiser l’impact sur le quotidien des usagers. L’ARTM est en discussion avec la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu pour évaluer quelles solutions peuvent être envisagées », explique Séléna Champagne, conseillère aux affaires publiques et relations médias de l’ARTM.
Encore aucune alternative n’a été choisie pour permettre aux usagers du transport en commun de se rendre jusque dans la métropole.
Lorsque des décisions seront prises, « la Ville s’engage à tenir sa clientèle informée des développements et de la solution retenue pour remédier à cette fermeture temporaire », mentionne la Ville par communiqué.
Fermeture
Avant la mise en service de nouvelles stations sur les antennes nord et ouest du REM, CDPQ Infra doit transférer des données entre le centre de contrôle de Brossard et celui nouvellement construit à Saint-Eustache.
« Les démarches de transferts entre deux centres de contrôle impliquent des impacts sur l’électrification du réseau ainsi que sur les systèmes d’exploitation. Elles ne peuvent donc pas se faire en même temps qu’un réseau transporte des usagers », précise Francis Labbé, directeur adjoint des relations avec les médias de CDPQ Infra.
Les transferts se feront pendant l’été, lorsque le REM sera mis à l’arrêt. Durant cette période, CDPQ Infra fera plusieurs essais sur l’ensemble du réseau.
« Nous avons identifié la période estivale pour procéder aux essais intensifs parce que les passagers sont moins nombreux à cette période et les autobus plus disponibles à ce moment de l’année », détaille M. Labbé.
Ce dernier souligne que la fermeture du REM ne risque pas d’aller au-delà de quatre à six semaines, car « le plan des essais est précis et réaliste. La séquence d’étapes, dont l’exécution a été rigoureusement planifiée, nous permet d’être confiants de limiter les périodes d’interruption aux moments identifiés ».
Service
L’arrêt temporaire du REM est un imprévu pour la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, mais aussi pour des milliers d’utilisateurs qui utilisent quotidiennement ce mode de transport pour se rendre au travail.
« Le plan de relève sera donc établi prochainement en collaboration avec les organismes publics de transport collectif et les municipalités », dit Mme Champagne de l’ARTM.
La Ville écrit dans son communiqué qu’elle fait des efforts pour « évaluer les différentes alternatives et mettre en place un plan qui assurera la continuité des déplacements entre Saint-Jean-sur-Richelieu et la métropole ».
CDPQ Infra souhaite que les utilisateurs continuent d’utiliser le transport en commun. M. Labbé mentionne à ce sujet que « le service provisoire sera mis en place pour répondre aux besoins des usagers du transport collectif ».
Les dates précises de la mise à l’arrêt temporaire du réseau du REM n’ont pas encore été dévoilées.