Une nouvelle piscine sera construite au centre de plein air

Marianne Lafleur
mlafleur@canadafrancais.com

Une nouvelle piscine sera construite au centre de plein air
La piscine du Centre-de-Plein-Air-Ronald-Beauregard est fermée à la population depuis l'été 2020. Elle a été remblayée l'an dernier. (Photo : (Photo Le Canada Français - Archives))

Après avoir été privés de piscine pendant quatre ans au Centre-de-Plein-Air-Ronald-Beauregard (CPARB), les citoyens de Saint-Jean-sur-Richelieu peuvent maintenant espérer s’y baigner d’ici quelques années. La Ville a confirmé qu’elle avait l’intention de construire une nouvelle piscine publique extérieure dans le secteur Saint-Eugène sans toutefois se prononcer sur l’année d’aboutissement du projet.

« On n’a jamais été si près de faire une belle réalisation dans Saint-Eugène, au parc Ronald Beauregard », affirme d’emblée Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Elle rapporte qu’il y a environ deux semaines, une firme spécialisée a soumis à la Ville trois idées de projets pour le CPARB. Tous comprenaient l’installation d’une nouvelle piscine. 

Le coût du réaménagement du parc est estimé à plus de 20 M$. La piscine en elle-même constitue un investissement d’environ 10 M$. C’est sans compter qu’il faudra y ajouter plusieurs infrastructures telles que des vestiaires.

Changement d’idée

L’idée d’ouvrir une nouvelle piscine était pourtant tombée à l’eau. La Ville avait annoncé en 2023 vouloir plutôt redonner un accès à la rivière Richelieu.

« On ne voulait pas en mettre au début pour une simple question financière », explique la mairesse. En revoyant les priorités, les élus ont jugé nécessaire de changer d’idée. « Il nous reste trois piscines publiques extérieures qui sont elles aussi vieillissantes alors je pense qu’avec une population de 100 000, une quatrième piscine extérieure, ce n’est pas du luxe », plaide-t-elle.

La forte demande de la population a bien entendu pesé dans la balance de cette décision.

Pas de plage

L’ouverture d’une piscine au CPARB signifie aussi qu’on doit faire une croix sur l’idée d’avoir une plage. La plage aurait nécessité de grands investissements et plusieurs ententes avec Parcs Canada et le ministère de l’Environnement.

L’obstacle principal réside dans le fait que la majorité du site est en zone inondable. « On a choisi la piscine parce que, selon les études qui avaient été faites, il aurait fallu remettre du sable à toutes les années à cause du courant à cet endroit-là de la rivière », explique Mme Bouchard.

C’est sans compter la température qui rendrait la plage accessible aux baigneurs seulement six ou sept semaines par année, contrairement à une piscine qui peut être ouverte de la fin des classes jusqu’au début octobre.

Prochaines étapes

Les trois scénarios qui ont été présentés pour le réaménagement du parc se différenciaient les uns des autres sur le point de vue architectural. Par exemple, les trois plans positionnaient de manière différente la future piscine et le parc canin actuel.

De nouveaux scénarios seront proposés en plénière aux élus cet automne. « Il y a des modifications qui ont été demandées et ce sera peut-être un amalgame des trois qui va être présenté », précise la mairesse.

Les plans et devis devraient ensuite voir le jour à l’hiver ou au printemps 2025. Mme Bouchard confirme que le projet s’échelonnera sur plusieurs phases, notamment en raison de son coût financier élevé.

Il faudra attendre encore quelques années avant de pouvoir tremper ses pieds dans une piscine au CPARB. 

Fermeture

Construite à la fin des années 1970, la piscine du CPARB a été fermée au public à l’été 2020 en raison de moisissure et d’importantes fissures. Depuis, des réflexions sur l’avenir de CPARB sont en cours.

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