Les rumeurs circulent depuis quelque temps. En fait, depuis la reprise par un groupe d’hommes d’affaires mené par le Québécois Lawrence Stroll. Au cours des derniers mois, la compagnie a remplacé son PDG, remplacer son conseil d’administration et le Financial Times rapporte que la compagnie va lever 260 millions de livres sterling, soit un peu plus de 437 millions de dollars canadiens en combinant une nouvelle dette — à un taux d’intérêt de 12 % — et une vente d’actions, qui représentent ensemble environ 20 % de son activité.
Difficulté financière et pandémie
La pandémie est arrivée à un bien mauvais moment pour tout le monde, mais spécialement pour Aston Martin qui venait à peine de relancer la compagnie et qui a vu ses projets arrêtés par le Coronavirus. Pour l’instant, la marque s’endette à grands frais pour tout miser sur le nouvel utilitaire DBX. Il ne faut pas oublier que Lawrence Stroll avait lancé une opération de sauvetage de 540 millions de dollars au début de l’année avec une promesse de relancer l’entreprise. L’action de la compagnie a chuté de 90 % depuis son entrée en bourse fin 2018.
On croise les doigts
Le sort d’Aston repose donc sur un utilitaire basé sur un moteur AMG de Mercedes qui fait 542 chevaux, va se vendre autour de 200 000 $ et va concurrencer, le Lamborghini Urus, le Porsche Cayenne Turbo et le Bentley Bentayga. Selon les résultats obtenus, Aston va aussi présenter la Valkyrie quelque part en 2021. Si l’on se fie à la valeur en bourse, on ne peut pas dire que les investisseurs débordent d’enthousiasme
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