Les sapins naturels ont encore la cote

Les sapins naturels ont encore la cote
Robert Bouchard vend des sapins naturels depuis huit ans à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il voit l'engouement des consommateurs augmenter au fil des ans.

Naturel ou artificiel? À l’approche de Noël, nombre de foyers hésitent entre l’odeur réconfortante du sapin naturel et le côté pratico-pratique de l’arbre artificiel. À en croire des vendeurs de Saint-Jean-sur-Richelieu, plusieurs choisiront un arbre naturel.

«Les gens sont tannés des sapins artificiels», croit Robert Bouchard. Celui qui vend des sapins naturels depuis huit ans à Saint-Jean-sur-Richelieu dit faire de bonnes affaires. «Ça va de mieux en mieux au fil des ans. La première fin de semaine de décembre, j’ai vendu 200 sapins en deux jours.»

Le commerce où il travaille est installé depuis la fin novembre dans le stationnement du marché d’alimentation Pasquier. Il y restera jusqu’au 20 décembre. À cette date, estime M. Bouchard, pas moins de 800 sapins naturels y auront été vendus.

C’est sans compter les deux autres points de vente de l’entreprise, situés à l’entrée du Domaine Deland et dans le secteur Iberville.

Achalandage

Du côté d’Iberville, la copropriétaire du Rona Ferronerie Houle affirme que le nombre de sapins naturels qui y sont vendus est stable depuis trois ans. «On devrait en vendre à peu près 80», indique Audrey Archambault, en précisant que des arbres seront en vente jusqu’au 24 décembre.

Les citoyens ont donc plusieurs jours encore pour acheter leur sapin, mais ils sont nombreux à l’avoir déjà fait. «La moitié de mes ventes ont été faites la première semaine de décembre. C’est la plus grosse période. Dès la première neige, les gens sont dans l’ambiance des Fêtes», note Mme Archambault.

Même son de cloche du côté de Robert Bouchard, qui sait par expérience que les deux premiers week-ends de décembre sont les plus lucratifs pour les vendeurs de sapins naturels. Encore plus si des flocons tombent du ciel!

Coût

Si plusieurs optent pour un arbre naturel, c’est entre autres parce qu’ils sont beaucoup moins dispendieux que les arbres artificiels. Ces derniers sont souvent vendus quelques centaines de dollars, tandis qu’un sapin naturel coûte en moyenne de 30$ à 40$.

Les familles les plus motivées iront jusqu’à dépenser 80$ pour un arbre d’environ 15 ans, à condition d’avoir des plafonds assez hauts pour installer un sapin de 10 pieds! En moyenne, les clients se procurent un sapin de six à huit pieds, dont le prix varie de 25$ à 40$.

Entretien

Un arbre naturel peut garder son lustre durant un bon mois, si on en prend soin correctement. Les consommateurs chercheront d’abord un sapin bien fourni, dont les épines ne tombent pas facilement. Puis, ils prendront soin de l’arroser régulièrement.

«Un sapin naturel boit beaucoup. Les gens sont surpris, mais il faut les arroser presque quotidiennement. Sinon, ils sèchent et les épines se mettent à tomber», explique Audrey Archambault. Elle rappelle par ailleurs qu’un sapin laissé au froid, à l’extérieur, n’a pas à être arrosé.

Finalement, êtes-vous naturel ou artificiel?

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