Qui n’a pas reçu ou tenté de donner un petit animal en cadeau pour le temps des fêtes? La plupart des histoires sont tout à fait chou: petites filles tombant à la renverse devant un mignon petit chaton, petit bonhomme surexcité devant un chien qui ne se peut plus de recevoir des caresses, papa et maman qui n’en reviennent pas d’avoir reçu un perroquet à 2000$.
Rats, souris, hamsters, cochons d’Inde, chinchillas, furets et gerboises ne sont là que quelques exemples d’animaux qui attendent en animalerie pour se faire adopter. Tout d’abord, sachez choisir l’animal qui conviendra à la personne à laquelle il est destiné et pensez aux dépenses (frais de vétérinaire et nourriture), ainsi qu’à l’environnement dont vous disposez pour accueillir le nouveau pensionnaire. Dites-vous que vous aurez à vous en occuper pendant de nombreuses années, même pendant les vacances! C’est un pensez-y bien.
Allergiques
Une alternative intéressante s’offre aux gens souffrant d’allergie aux plumes d’oiseaux, aux poils de chat ou de chien. Vous pourriez être tenté par un amphibien (grenouilles, crapauds, salamandres et tritons) ou encore par un reptile (serpents, lézards, iguanes et tortues). Il peut être tout à fait convenable d’offrir l’une de ces petites créatures à un adulte qui aura la maturité de leur prodiguer les soins adéquats (chaleur, nourriture souvent constituée d’insectes et autres animaux morts ou vivants), mais pour ce qui est de les offrir à de jeunes enfants… attention!
Bien qu’au début, le nouveau pensionnaire jouira de soins appropriés de la part du jeune receveur, ce dernier se désintéressera assez rapidement d’une tortue ou d’un lézard. Trois fois sur quatre, ce sont les parents qui auront la tâche d’entretenir le petit reptile.
Aussi mignonne que soit une petite tortue à peine plus grosse qu’une pièce de 2$, on désenchante assez rapidement lorsque la croissance de ladite tortue nous oblige à nous procurer un aquarium ou un terrarium répondant aux besoins de ce pensionnaire devenu beaucoup plus gros que prévu. Et le vendeur de l’animalerie vous a-t-il renseigné sur la durée de vie de ces petites bêtes vendues tout près de 40$?
Tout un bail
Dans de bonnes conditions de vie, une tortue à oreilles rouges peut vivre plus de 20 ans. C’est tout un bail! Saurez-vous vivre cette union jusqu’à ce que la mort vous sépare? J’en doute! Il se trouve que je reçois des tas d’appels téléphoniques de gens voulant se débarrasser de leur tortue pour X, Y et Z raisons.
Il est très important de ne pas rejeter ces tortues dans la nature au Québec, puisqu’elles ne sont pas originaires du Canada. Il y a une boutique spécialisée en reptiles qui a pignon sur la rue Bélanger à Montréal et qui accepte de reprendre ces futures tortues orphelines. C’est le Magazoo au 1951, rue Bélanger. Si vous vous cherchez un reptile, c’est la place en ville!
Profitez des belles journées de décembre pour aller observer les beaux oiseaux aquatiques sur la rivière Richelieu. Si vous circulez sur la bande du canal et que vous croisez des observateurs, l’œil dans leur lunette d’approche, n’hésitez pas à leur demander d’y jeter un coup d’œil… ces beautés emplumées vous jetteront par terre!
Vous pouvez me contacter par courriel à henri.denis@sepaq.com.
Bonjour
Merci beaucoup d’avoir partagé ces informations. Souvent, les gens ne savent pas ce qu’il faut faire pour donner un animal. Ils ont une vie et des sentiments.
Nous nous consacrons aux tortues. Pourrions-nous créer un lien vers cet article à partir de notre site web ?
Salutations