Le photographe Luc Archambault invite le spectateur à marcher dans ses pas, le temps d’une exposition. Avec Points de repère, qui s’ouvre ven-dredi à la loge-Espace Photo, le capteur d’images part en quête de lieux qui l’ont marqué.
L’ensemble des 18 images en noir et blanc met en vedette des endroits qui ont en partie disparu du paysage urbain, comme c’est notamment le cas pour l’usine Singer.
«L’idée, c’était un peu de raconter mon parcours, lance le principal intéressé. Je ne suis pas seul à avoir marché dans ces sentiers-là non plus. On est des milliers à avoir vu ces endroits du coin de l’oeil. Les photos que j’ai choisies vont amener le spectateur sur le chemin de mon histoire, en expliquant pourquoi ce point de repère est important pour moi.»
Passionné
Cette passion pour la photo lui est venue tout jeune quand ses parents lui ont acheté une petite caméra pour son anniversaire.
«Mon oeil a changé, se rappelle-t-il. Quand je voyais quelque chose, je le regardais toujours comme si je le cadrais. Je cherchais toujours le meilleur angle pour le mettre en valeur. La photo m’a attrapé et ne m’a pas lâché depuis ce temps-là.»
Histoires
Soucieux de raconter une histoire aux visiteurs, Luc Archambault s’est documenté sur les lieux qu’il immortalise. Au fil de la visite, les gens pourront en apprendre davantage sur les endroits, mais aussi la raison pour laquelle ils sont significatifs pour le capteur d’images grâce à un petit texte placé à côté de chaque oeuvre.
«Je veux faire connaître ces points de repère pour que les gens qui viennent voir l’exposition reconnaissent leurs propres points de repère et que, peut-être, ils les archivent», ajoute-t-il.
L’exposition sera présentée jusqu’au 25 avril à la loge-Espace Photo. La galerie de la rue Richelieu est ouverte du jeudi au dimanche, de 10 à 17 heures.
