Valérie Fontaine imagine L’Halloween chez les 1000 enfants

Par mclessard
Valérie Fontaine imagine L’Halloween chez les 1000 enfants
Valérie Fontaine a récemment publié L'Halloween chez les 1000 enfants et le roman pour adolescents Au bord de l'errance, qui traite de la crise du logement.  (Photo : (Photo Le Canada Français - Julien Saguez))

Quand elle a publié Les 1000 enfants de monsieur et madame Chose en 2017, la prolifique autrice johannaise Valérie Fontaine avait l’intention de ne faire qu’un seul livre à propos de cette famille fictive exagérément nombreuse. Depuis, quatre autres tomes sur les 1000 enfants sont sortis dont L’Halloween chez les 1000 enfants, qui est en vente en librairie et en ligne depuis le 23 septembre.

« Je ne suis pas capable de m’arrêter! Les sous-thèmes possibles avec les 1000 enfants sont trop intéressants», déclare d’entrée de jeu l’autrice jeunesse Valérie Fontaine.

Dans le tome L’Halloween chez les 1000 enfants publié sous la bannière de Québec Amérique, il est notamment question de la gestion des costumes, des désagréments de suivre les 1000 enfants dans les rues pendant la récolte de bonbons et les visites de maisons hantées. 

S’identifier

L’accueil du public envers les tomes des 1000 enfants est indéniable.

« Je crois que les parents peuvent s’identifier. Personnellement, j’ai trois enfants, et j’ai souvent l’impression que j’en ai 100! La famille de monsieur et madame Chose est créative et pleine d’amour», commente celle qui pense que le procédé d’exagération est à la fois un bon procédé pour rire et un facteur qui explique le succès de la série illustrée par Yves Dumont. 

Valérie Fontaine confirme déjà qu’un prochain tome dans cette collection verra le jour. Elle s’intéressera au fonctionnement des vacances chez les 1000 enfants. 

Vulnérabilité

Le 14 août dernier, l’autrice de Saint-Jean-sur-Richelieu a proposé un roman jeunesse pour les 14 ans et plus ayant pour titre Au bord de l’errance. Dans ce livre publié chez Leméac, Valérie Fontaine s’immisce dans la tête d’un adolescent et de sa mère monoparentale qui doivent quitter leur logement. La recherche d’un nouvel appartement s’avère longue, ardue et truffée de sacrifices financiers. 

«J’ai eu l’idée de parler de la crise du logement lorsque je me suis séparée. J’ai eu à me poser beaucoup de questions. Je devais réfléchir à l’endroit où j’allais habiter dans les mois suivants la séparation, à ma situation financière, au manque de logements. Je me suis demandé ce que les autres femmes font dans ce genre de situation», déclare celle qui a écrit l’œuvre sans pression, dans une période de grande vulnérabilité qui l’a forcée à créer autrement.

Flexibilité

D’un point de vue créatif, Valérie Fontaine souhaitait, avec Au bord de l’errance, qu’une « maman qui rame fort s’exprime dans un de mes livres.»

L’idée de faire narrer le roman par la mère et l’adolescent est venue naturellement pour l’autrice. «Cela est venu tout seul, car la crise du logement touche autant les parents que les adolescents. Les deux vivent les dommages collatéraux. J’ai voulu mettre en opposition leur réalité différente tout en montrant qu’ils veulent le bien de l’autre», explique-t-elle.

Valérie Fontaine espère qu’Au bord de l’errance pourra voyager jusqu’au gouvernement. Sans fausse modestie, elle croit que le texte est assez fort pour faire comprendre aux décideurs la nécessité de réfléchir au sujet de la flexibilité des propriétaires.

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