Yves Bélanger est le directeur photo de Nos belles-soeurs

Par mclessard
Yves Bélanger est le directeur photo de Nos belles-soeurs
Yves Bélanger sur le plateau de tournage du film Nos belles-soeurs, à l'affiche partout au Québec depuis le 11 juillet.  (Photo : (Photo - Gracieuseté))

Avec des recettes de plus de 1,3 M$ au box office québécois depuis sa sortie le 11 juillet, le long-métrage Nos belles-soeurs attire la curiosité du public. Cette adaptation cinématographique de la version musicale de la pièce de théâtre de Michel Tremblay compte dans ses rangs le Johannais d’origine, Yves Bélanger, au poste de la direction de la photographie.

« C’est la productrice et présidente de Cinémaginaire Denise Robert qui m’a contacté pour me demander si je voulais être le directeur de la photographie pour le film. Elle savait ce qu’elle voulait faire avec ce projet. C’est elle qui a demandé à René Richard Cyr de le réaliser, car il connaît très bien l’univers des Belles-Soeurs », explique Yves Bélanger lors d’une entrevue téléphonique avec le journal.

Sur ce plateau, le directeur photo d’expérience avait pour principal défi de faire concilier sa signature personnelle à la vision déjà établie pour le film.

Celui qui a collaboré avec le regretté réalisateur québécois Jean-Marc Vallée sur plusieurs projets américains dont Big Little Lies, Wild et Dallas Buyers Club n’a jamais caché être un adepte de la lumière naturelle pour mettre en image les acteurs, « pour que l’émotion de la scène soit la plus réaliste possible ».

De belles Belles-soeurs

Comme Denise Robert tenait à ce que les comédiennes soient belles malgré le contexte ouvrier du film, Yves Bélanger, qui a été présent pendant les 35 jours de tournage, a travaillé de sorte que la lumière soit constamment douce.

« Il fallait s’arranger pour que la lumière soit toujours au niveau des yeux des actrices. Le focus était axé sur les visages, surtout pour les scènes se déroulant dans la salle de bain, qui était une vraie salle de bain d’appartement. Elle mesurait environ 4×6 pieds. Je ne comprends toujours pas comment on a réussi pour ne pas que les caméras paraissent dans le film! » déclare celui qui a travaillé avec plusieurs réalisateurs québécois, dont Xavier Dolan, Denis Villeneuve et Alain Desrochers.

Contraste 

Alors que la lumière éclairant les acteurs se devait d’être douce, Yves Bélanger a opté pour un éclairage plus sombre du décor afin d’offrir un certain contraste et montrer la réalité du milieu ouvrier montréalais que dépeint l’oeuvre. 

Il a d’ailleurs profité du fait que le film était tourné dans de véritables lieux et non dans des studios pour varier la provenance de la lumière.

« Denise Robert a fait l’achat d’un duplex pour tourner les nombreuses scènes qui se déroulent dans une cuisine. On a pu ouvrir un mur pour gagner de la superficie. J’ai donc pu puiser de la lumière du plafond mêlée avec des projecteurs utilisés au théâtre. Cette lumière frappait directement sur la table de la cuisine », mentionne celui qui assure la direction de la photographie du plus récent film de Léa Pool intitulé L’habit du héros dont le tournage a débuté le 23 juillet. 

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