Bean et Bonheur, artisan torréfacteur, a remporté une médaille de bronze pour trois de ses cafés lors de la dernière édition de la compétition The Golden Bean, dans la division des Amériques. L’entreprise établie sur la rue Saint-Jacques a reçu ces honneurs lors d’une cérémonie à Houston, au Texas.
Initiée en Australie il y a plus de vingt ans, The Golden Bean est la plus grande compétition du monde axée sur la torréfaction de café. Une version regroupant les artisans des Amériques du Nord, du Sud et centrale existe depuis plusieurs années.
Il s’agit de la troisième participation consécutive à ce concours d’envergure pour Bean et Bonheur. Le torréfacteur a remporté quelques médailles de bronze avec certains de ses cafés lors de chacune de ces éditions.
« Au départ, le but premier de notre participation était de recevoir une évaluation du jury et de trouver des manières de nous améliorer. Maintenant, on veut monter les échelons de la compétition », indique Steve Blais, cofondateur de l’entreprise.
Compétition
La plus récente compétition se déroulait du 17 au 21 septembre aux États-Unis, soit à Houston, au Texas. C’était la première fois que l’équipe de Bean et Bonheur se rendait sur les lieux de l’événement, qui change de ville chaque année.
« On a pu vivre une expérience bien plus complète sur place en y passant la semaine. On a entre autres fait la dégustation de plusieurs cafés et on a fait la rencontre de fournisseurs, en plus de participer à la cérémonie de remise des prix en compagnie d’environ 150 autres torréfacteurs », souligne M. Blais.
Prix
Lors de cette cérémonie, le torréfacteur a remporté des médailles de bronze avec trois de ses cafés dans deux catégories. Les torréfactions qui ont été récompensées dans la catégorie Espresso sont Testi, un café d’Éthiopie aux notes de baies, agrumes et yogourt, ainsi que Cherry Madness, un café du Costa Rica aux notes de cerise noire, framboise et chocolat noir. Le café Londrina, provenant du Brésil, a quant à lui remporté la médaille de bronze dans la catégorie Filtre.
Le concours rassemblait plus de 900 cafés dans les différentes catégories. Les cafés étaient évalués avec quelques critères, comme l’acidité, la douceur et l’arrière-goût, pour ne nommer que ceux-là.
« On est toujours très contents d’avoir une telle visibilité dans notre industrie, d’autant plus que le jury évalue les concurrents avec une dégustation à l’aveugle. C’est très motivant et cela nous pousse à travailler encore plus fort pour tenter d’obtenir une médaille d’or », souligne le cofondateur.
