Le Centre du Camion Gamache, une entreprise familiale spécialisée dans la vente de camions lourds usagés, investit 2 M$ pour la construction de nouveaux bureaux sur son site situé à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix.
Le nouveau bâtiment de deux étages aura une superficie de 4500 pieds carrés par étage. On y retrouvera les bureaux administratifs, une cafétéria, un vestiaire et un nouvel entrepôt pour les pièces.
« On avait un vieux bâtiment auquel on avait ajouté des roulottes et on avait refait une façade», explique Catherine Gamache, qui est responsable des ressources humaines de cette entreprise qui emploie près de 150 personnes.
Les anciens bureaux ont été démolis et les nouveaux locaux devraient être construits d’ici la fin de l’année. « On s’attend à emménager dans nos nouveaux locaux en janvier 2025 », ajoute Mme Gamache.
Gamex
L’année dernière, ce sont les locaux de la division Gamex de l’entreprise qui ont été refaits à neuf. Un nouveau bâtiment de deux étages a été construit.
Gamex se spécialise dans la vente et l’exportation de remorques et camions lourds usagés dans plus de 35 pays à travers le monde. Gamex vend aussi des pièces de remplacement au détail.
« Nous avons entre 600 et 700 camions en inventaire. Nous sommes comme un grand Toys»R»Us pour les amateurs de camions », illustre Catherine Gamache.
Avenir
Les ventes de l’entreprise ont grimpé en flèche pendant la pandémie de COVID-19, alors que les véhicules neufs étaient rares. Depuis, les affaires du Centre du Camion Gamache ont repris leur cours normal.
« On vend en moyenne 20 poids lourds et remorques par semaine, précise Mme Gamache. Nous avons connu une belle croissance des ventes pendant la pandémie et nous avons été capables de répondre à la demande, donc on aimerait à nouveau atteindre ce niveau de croissance. »
Financement
Pour ce faire, l’entreprise entend accaparer davantage de parts de marché sur le plan du financement qu’elle offre.
« Nous avons quatre personnes qui travaillent uniquement au financement, explique Mme Gamache. Dans le secteur commercial, on peut financer ce qu’on vend, mais aussi tout véhicule ou remorque qui a un numéro de série. On peut même financer quelqu’un qui achète d’une personne qui vend sur un site d’annonces classées. »
« Nous avons aussi embauché une personne au marketing. Nous employons de nouvelles méthodes de publicité pour sortir des sentiers battus et nous faire connaître. On vend dans tout le Québec, partout au Canada et aux États-Unis, mais il y a encore des gens dans la région qui pensent que nous faisons du transport », conclut-elle.
Rectificatif
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