Deux conducteurs intoxiqués arrêtés au même endroit

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Par Valerie Legault
Deux conducteurs intoxiqués arrêtés au même endroit
Une femme de 40 ans et un homme de 44 ans ont été arrêtés dans le secteur Saint-Luc à deux heures et demie d'intervalle, dans la nuit du 13 au 14 avril. (Photo : Archives - Jessyca Viens-Gaboriau)

Un homme et une femme ont été interceptés après avoir conduit avec les capacités affaiblies par la drogue cette semaine. Les policiers les ont pincés pratiquement au même endroit sur le boulevard Omer-Marcil, dans le secteur Saint-Luc.

La première arrestation a eu lieu le mercredi 13 avril, à 22h03, au 220, boulevard Omer-Marcil. L’employé de la station-service Mobil a appelé la police pour signaler la présence d’une conductrice au comportement inhabituel.

La femme de 40 ans est restée garée devant une pompe pendant 25 minutes sans jamais faire le plein. Elle titubait et ses gestes étaient au ralenti. Elle a été arrêtée sur place.

À minuit trente, une policière en civil qui roulait sur l’autoroute 35 Sud a appelé au poste pour signaler la présence d’un automobiliste à la conduite erratique. Il louvoyait entre les voies à basse vitesse et a même failli tomber dans le fossé. Un peu plus loin, il a évité une collision de justesse avec un camion qui le dépassait.

Réaction lente

Le conducteur, un homme de 44 ans de Saint-Jean-sur-Richelieu, a emprunté la bretelle de sortie pour la rue Pierre-Caisse. Il a mis du temps à réagir lorsque le feu de circulation est passé au vert. Il s’est garé au restaurant Tom Horton’s, sur le boulevard Omer-Marcil, pour vérifier si son auto n’avait pas été accidentée, puis a repris sa route. Encore une fois, il a mis du temps à s’apercevoir qu’une autopatrouille avait allumé ses gyrophares derrière lui, à l’intersection du boulevard Omer-Marcil et de la rue Moreau. L’individu avait les pupilles dilatées, parlait et bougeait au ralenti.

Les deux contrevenants ont vu leurs permis de conduire suspendus pour 90 jours et leurs voitures, remisées. Ils ont été libérés après l’analyse de l’agent évaluateur et devront répondre des accusations de conduite avec les capacités affaiblies par la drogue.

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