Un violent incendie a causé la perte de la quasi-totalité d’un troupeau de vaches laitières, samedi, à Saint-Alexandre. Un problème mécanique serait à l’origine du brasier.
Le propriétaire de la ferme située sur le chemin de la Grande-Ligne, entre le rang des Soixante et le rang des Dussault, a communiqué avec le 911 peu après 16h20 pour signaler l’incendie de son bâtiment agricole.
À l’arrivée des pompiers, l’embrasement était pratiquement généralisé et il y avait un effondrement partiel, souligne Benoit Brodeur, directeur du Service de sécurité incendie (SSI) de Saint-Alexandre.
Aussitôt, les sapeurs ont opté pour une approche défensive afin de protéger la maison, les réservoirs de diesel, le séchoir, le silo à grain et la machinerie. Il était toutefois trop tard pour sauver les bêtes qui se trouvaient à l’intérieur de l’étable.
«Il n’y avait aucun moyen de les sortir en raison de l’embrasement. Les propriétaires avaient réussi à sortir quelques-uns des animaux», poursuit M. Brodeur. De la cinquantaine de vaches laitières présentes dans le bâtiment, seules quatre ont pu être évacuées. Les propriétaires ont été pris en charge par les techniciens ambulanciers paramédicaux. Ils n’ont pas été incommodés par la fumée, ni subi de brûlure, mais auraient subi un choc nerveux.
60 pompiers
Les pompiers ont été présents sur les lieux durant environ huit heures. Le secteur où s’est produit l’incendie n’est pas alimenté par le réseau de bornes-fontaines de la municipalité. Des bassins ont été érigés et les pompiers ont transporté l’eau.
Une pelle mécanique a été demandée sur les lieux afin de brasser le foin et les décombres pour compléter l’extinction des divers foyers d’incendie. Le SSI est retourné sur les lieux dimanche matin pour s’assurer que tout était sous contrôle, poursuit Benoit Brodeur.
Outre les pompiers de Saint-Alexandre, ceux de Notre-Dame-de-Stanbridge, de la Régie incendie de Mont-Saint-Grégoire/Sainte-Brigide-d’Iberville, de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Henryville ont combattu les flammes. Au total, ils étaient une soixantaine. Les sapeurs ont aussi pu compter sur le support de l’Association des pompiers auxiliaires de la Montérégie (APAM) pour des breuvages et des collations.
Cause
L’incendie aurait été causé par un problème mécanique d’un convoyeur à foin, explique Benoit Brodeur. Quant à la valeur des pertes, ce dernier n’avait pas terminé de faire la compilation lors de l’entrevue avec <@Ri>Le Canada Français<@$p>. Il les chiffrait toutefois à un minimum d’un demi-million de dollars.