Furieux d’avoir découvert son amoureuse en compagnie d’un autre homme, un individu de 42 ans a tenu les policiers en haleine toute la nuit, lundi, sur la rue Saint-Jacques. Le groupe d’intervention tactique de la Sûreté du Québec a mis fin au siège à 6h30.
Les événements se sont produits le 31 mai dans un immeuble à logements situé au 185, rue Saint-Jacques. Le suspect s’est enfermé chez lui pendant six heures après avoir commis des voies de fait, proféré des menaces et feint de mettre fin à ses jours.
Tout commence vers minuit quinze lorsque l’individu frappe à la porte de sa conjointe, qui habite le même immeuble du centre-ville que lui. Il découvre qu’elle est en compagnie de quelqu’un d’autre. S’en suivent des voies de fait à l’égard de la femme, puis des menaces contre elle et son invité.
L’homme retourne chez lui une fois l’altercation terminée. «Il crie, hurle et casse plusieurs choses dans son appartement», raconte le sergent Jérémie Levesque, du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Injures
C’est à ce moment que les agents de la paix interviennent. Le désespéré refuse de collaborer avec eux et les couvre d’injures. Les policiers optent alors pour la tenue d’un périmètre de sécurité dans l’immeuble et autour de celui-ci.
À minuit quarante-cinq, l’individu se hisse sur le toit de l’immeuble, auquel il a probablement accès à partir de son logement. Il brandit un sabre inspiré de l’époque médiévale, insulte à nouveau les forces de l’ordre et menace de mettre fin à ses jours. Son arme ressemble à une épée dotée d’une lame tranchante et recourbée d’un côté, et de dents de scie de l’autre.
Groupe tactique
Les policiers poursuivent en vain plusieurs tentatives de rapprochement avec l’homme. Tout en continuant de surveiller les lieux, ils demandent des renforts au groupe d’intervention tactique de la Sûreté du Québec.
À 6h30, l’escouade spéciale procède à une «entrée dynamique» dans l’appartement du suspect. Autrement dit, elle y est entrée de force pour procéder à son arrestation. L’individu a été transporté à l’Hôpital du Haut-Richelieu pour désamorcer son état de crise. Il devra répondre à des accusations de voies de fait et de menaces.
