Pour la première fois au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu, un homme accusé de voies de fait dans un contexte de violence conjugale a été remis en liberté lundi avec la condition de porter un bracelet antirapprochement.
Diverses conditions lui interdisant de changer d’adresse sans autorisation de la cour, de communiquer avec la plaignante et sa famille, de faire référence à elle sur les médias sociaux, de posséder des armes, de consommer de la drogue et de l’alcool lui ont aussi été imposées. Il doit également entreprendre des démarches pour suivre une thérapie concernant la gestion de la colère.
De plus, l’accusé ne peut sortir du Québec sans la permission du tribunal ou d’un agent de probation. Il devra se tenir à une distance de trois kilomètres de la résidence et du lieu de travail de la femme et, en tout temps, à deux kilomètres d’elle, sauf pour se déplacer sur les ponts Félix-Gabriel-Marchand et Gouin. Il doit revenir devant le tribunal le 10 octobre.
Dispositif
L’homme ne pouvait être libéré avant que le bracelet ne soit installé. Par la suite, il devra le porter en tout temps. Le bracelet est un dispositif électronique de géolocalisation qui sert à éviter qu’une personne accusée s’approche de la personne plaignante.
Il comporte deux composantes reliées entre elles. Le bracelet électronique est fixé à la cheville de l’accusé qui ne peut l’altérer sauf à la demande d’un professionnel de la santé en cas d’urgence médicale et en avisant sans délai une personne désignée.
Une application sur le téléphone intelligent de la plaignante permet de localiser tous ses déplacements. Si l’accusé s’approche de la victime ou d’un endroit où elle peut se trouver, une alerte est envoyée à une centrale de surveillance. Un agent de la centrale voit alors sur un écran l’endroit où se trouve chacune des deux personnes et peut suivre leurs déplacements. Il demandera au porteur du bracelet de rebrousser chemin. Si celui-ci refuse ou continue de s’approcher, l’agent demandera l’intervention des policiers.
Le programme de bracelet antirapprochement a été introduit au Québec en mai 2022. Il a par la suite été appliqué graduellement dans différentes régions, dont la Montérégie en avril dernier. Il sera offert dans tout le Québec cet automne.
Pas fort !
En quoi est-ce une honte pour la ville, que d’avoir recours à ce dispositif?
quand je dis pas fort, je parle du gars. je me moque de ses comportements médiocres et violents. c’était mon commentaire. voilà.
La dispositive protège la plaignant et l’accusé également
Pour éviter les fausse accusations
On voient bien ma chère dame que vous n avez jamais connue ça la violence conjugale…
je dis pas fort pour le violent ! pas pour la dame victime. comprenez mon commentaire.
Hum pourquoi c’est pas fort? C’est un excellent outil de protection pour les victimes qui peuvent suivre les déplacements de leur agresseurs… Franchement…
C’est mieux que rien…
Quand tu es rendu là être obligé de porter un bracelet il y a vraiment quelque chose que tu as pas compris …c’est fini laisse l’autre personne personne tranquille passe à autre chose
Il faut éviter loin de cette femme..
Les femmes sont pas toujours victimes…parfois des prédateurs qui cherchent les hommes parfait pour faire leur arnaque
Excellent
Je comprend pas qu,il soit le premier on aurais du en avoir plus depuis le temps que l’on en parle grrr ça aurais sauver bien des vie
On ne peut pas avoir son nom ?
Il y a surtout beaucoup mieux que ce bracelet électronique.
C’est le Téléphone Grave Danger (TGD) qui est remis aux femmes par la police sans autorisation judiciare.
Le rapport « Rebâtir la confiance » dans la recommendation 82, prévoit que ce téléphone possède la géolocalisation du téléphone de l’accusé.
Exactement comme le bracelet électronique.
Au SPVM, ils fournissent aussi l’écoute du micro, des caméras et des textes.
Ma femme a ce TGD, fournit par le module d’enquête spécialisé en violences conjugales d’Anouk St-Onge du SPVM.