Des accusations d’agression sexuelle sont portées contre le soldat Bryant Taylor qui suivait l’entraînement de base, en mars 2016, à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes a déposé contre lui quatre chefs d’accusation pour agression sexuelle, en vertu du Code criminel du Canada.
Le prévenu est soupçonné d’agression sexuelle à l’endroit de trois autres militaires, qui comme lui, suivaient une instruction de base à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes en mars 2016, à la garnison Saint-Jean.
Les gestes reprochés au soldat Taylor sont punissables en vertu du Code criminel et de la Loi sur la défense nationale. M. Taylor est toujours membre des Forces armées canadiennes.
«Assurer la sécurité de tous les membres des Forces armées canadiennes est l’un des rôles essentiels de la police militaire des Forces canadiennes. Les accusations portées dans le cas présent démontrent le sérieux avec lequel le Service national des enquêtes des Forces canadiennes traite les signalements d’agression sexuelle afin de traduire les responsables en justice,» a déclaré le lieutenant-colonel Francis Bolduc, commandant du Service.
Le communiqué émis par la Défense nationale indique que l’affaire suit maintenant son cours conformément au système de justice militaire. La date et le lieu de l’audition de la cause devant la cour martiale ne sont pas encore déterminés.
Rappelons que le Service national des enquêtes des Forces canadiennes est une unité indépendante du Groupe de la Police militaire des Forces canadiennes qui a pour mandat d’enquêter sur des affaires graves et délicates touchant les propriétés du ministère de la Défense nationale ainsi que le personnel des Forces armées canadiennes et du ministère de la Défense nationale au Canada comme à l’étranger.