Le Comité de dépannage de L’Acadie a été victime d’un vol de denrées, dans la nuit du 22 au 23 septembre. Depuis, ses bénévoles ne sont pas en mesure de répondre aux demandes d’aide alimentaire des familles dans le besoin.
À deux mois de la Guignolée, seule source de financement de l’organisme, le vol a eu l’effet d’une douche froide. «Ce sont de nombreuses familles pauvres qui seront pénalisées», déplore le président du Comité de dépannage, Gilbert Proulx.
Ce dernier estime à 2400$ la valeur des biens dérobés. Les vandales auraient d’abord vidé le contenu de deux congélateurs, repartant avec 2000$ de viande. Ils auraient aussi mis la main sur une machine sous vide, en plus de se sauver avec plusieurs bacs de denrées non périssables.
Les voleurs ont quitté le stationnement du Centre communautaire vers 4 heures, le 23 septembre… au moment où une voiture de patrouille du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu passait par là.
Les patrouilleurs ont alors fait demi-tour afin de suivre la voiture et procéder à une vérification, selon Martin Anctil, porte-parole du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Les agents ont finalement rejoint le véhicule alors qu’il était immobilisé dans la cour d’une résidence du chemin de Grand-Pré. À leur arrivée, personne ne se trouvait à l’intérieur, mais plusieurs denrées y avaient été laissées.
La moitié des denrées volées ont ainsi été retrouvées et retournées au Comité de dépannage de L’Acadie. L’autre moitié a disparu.
Un bémol, toutefois: l’organisme ne peut pas redistribuer les denrées retrouvées aux familles dans le besoin.
«Pour les assurances, les denrées sont considérées comme contaminées. Je dois m’en départir», se désole Gilbert Proulx.
Les bénévoles du Comité de dépannage ont déjà refusé plusieurs demandes d’aide alimentaire. «Je n’ai rien à donner aux familles. Je leur offre ce qui reste, c’est-à-dire des nouilles et des fèves au lard», souligne-t-il.
Ceux qui voudraient faire un don en denrées ou en argent au Comité de dépannage de L’Acadie doivent laisser un message vocal à cet effet au 450 357-2386.
Des bénévoles retourneront leur appel au plus tard le lendemain.
Avec la collaboration de Marie-Josée Parent.
