L’Équipe Alain Laplante s’engage à maintenir le zonage de tous les terrains de golf pour éviter que ceux-ci et les boisés limitrophes ne soient détruits au profit de développements immobiliers.
Dans le cas où un propriétaire de golf ne souhaite plus l’opérer, la Ville pourrait devenir partenaire dans un projet de reboisement du terrain pour y recréer un milieu naturel, fait valoir Alain Laplante, candidat à la mairie de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le terrain pourrait éventuellement être inclus au Plan de conservation.
Il ne prend toutefois pas l’engagement de faire automatiquement l’acquisition des golfs dont la vocation serait abandonnée et de les transformer en boisés d’ici quatre ans, mais il évoque la possibilité d’achat et de partenariat. La capacité de payer des contribuables est une considération importante, précise-t-il.
Chose certaine, les membres de son équipe, s’ils sont élus, ne consentiront pas à un changement de zonage. M. Laplante réaffirme sa position que la Ville n’autorise plus la construction de développement domiciliaire en milieu naturel.
M. Laplante fait état des inquiétudes des résidents voisins du golf de la Mairie et de celui des Légendes, à Saint-Luc, de voir construire de nouvelles habitations. Il dévoile les plans de traçage de rues préparés par les services municipaux qui ont été remis aux membres du conseil municipal. Il fait remarquer qu’en plus de porter préjudice aux résidents voisins des terrains de golf, le projet «convoité» détruirait environ 50% du boisé voisin de Saint-Luc.
L’aspirant à la mairie veut protéger les espaces verts que sont les terrains golf pour des raisons environnementales. Mais il fait observer aussi que si ce sport semble moins pratiqué aujourd’hui, rien ne dit que dans dix ou quinze ans le golf ne retrouvera pas sa popularité.
À la limite, il voit l’attribution d’une autre vocation récréative aux terrains de golf qui seraient désertés tout en ayant le souci de ne pas affecter la qualité de vie du voisinage.
Attaque
Alain Laplante choisit le terrain de l’environnement pour attaquer son adversaire Stéphane Legrand. Il lui reproche d’avoir un agenda caché visant le dézonage du terrain de golf de la Mairie et du deuxième 9 trous du golf des Légendes.
Sachant qu’un tel projet soulèvera l’opposition des résidents du secteur et des écologistes, «le tandem Dolbec-Legrand» laisserait passer les élections avant d’entreprendre le projet.
M. Laplante déplore ce qu’il considère comme la mauvaise habitude du régime sortant, auquel il associe directement M. Legrand, de toujours attendre que les décisions soient prises et irrémédiables pour en informer les citoyens qui sont alors obligés de se mobiliser pour les renverser. Il estime que les autorités municipales doivent d’abord diffuser l’information avant de prendre les décisions.
Il dénonce aussi la Ville de n’avoir rien fait pour empêcher la destruction non autorisée du bois Boucher, sur le boulevard Saint-Luc et adjacent à un éventuel développement domiciliaire, et pour punir son propriétaire.
M. Laplante conteste à son adversaire Legrand la prétention d’être un défenseur de l’environnement lui reprochant aussi d’approuver la destruction d’une partie du boisé des Colibris (complexe sportif) et d’autoriser la préparation de plans pour un projet domiciliaire dans un autre boisé, à L’Acadie.
Questionnement
Enfin, il questionne le financement des projets environnementaux proposé par son adversaire Legrand. Celui-ci a suggéré la création d’un Fonds vert et son financement par le remboursement des montants payés en trop par la Ville aux entreprises visées par l’UPAC advenant qu’elles soient trouvées coupables. M. Laplante demande à son adversaire Legrand de fournir un estimé des sommes déboursées en trop et qui pourraient être récupérées.
