Selon la Direction de santé publique de la Montérégie, le bruit causé par le champ de tir de L’Acadie constitue une source nuisance bien réelle. Les impacts sur la santé physique et psychologique sont toutefois difficiles à cerner. Pour sa part, le député Dave Turcotte demande au ministre de l’Environnement d’agir.
En mai 2014, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques a sollicité l’avis de la Direction de santé publique (DSP) de la Montérégie relativement aux impacts que le bruit généré par le champ de tir de l’Acadie peut avoir sur la santé de la population résidant à proximité.
Le Club a été fondé en 1962, à une époque où le nombre de résidences le nombre de résidences dans le voisinage était peu important. Aujourd’hui, il y a plus d’un millier de résidences dans le secteur. Depuis une décennie, les activités du Club de tir L’Acadie ont connu une croissance significative. Le nombre de membres est passé de 192 en 2001 à plus de 1500 présentement.
Il se tire maintenant près d’un million de pigeons d’argile par année, sans compter la pratique du tir à la carabine. Le Club accueille non seulement des amateurs de tir, mais aussi des policiers et autres officiers de paix qui s’y entraînent ou suivent de la formation.
L’étude montre que le bruit impulsionnel généré par une détonation peut avoir un impact physiologique et psychologique sur la santé. Cependant, ces impacts sont difficiles à cerner. Par contre, elle conclut qu’il s’agit réellement d’une nuisance pour la population qui vit à proximité.
Un citoyen résidant à un kilomètre du champ de tir a tourné une vidéo pendant le championnat canadien. Il s’agissait du plus important de la quinzaine d’événements qui se sont déroulés cette année en sus des activités habituelles du Club. Ce qu’on entend pendant quatre minutes a duré plusieurs jours.
Un compte rendu plus détaillé de l’étude sera publié dans l’édition du Canada Français du 25 décembre.
