Les patrouilleurs de l’ensemble des services de police québécois s’unissent pour une opération nationale concertée contre le cellulaire au volant, du 23 au 29 mars. À Saint-Jean-sur-Richelieu, les policiers surveilleront étroitement les contrevenants jeudi.
Une dizaine d’agents de la paix seront affectés à cette intervention. Ils utiliseront différentes stratégies pour coincer les automobilistes.
«Nous ciblerons différents endroits de la ville. Nous serons en mouvement ou à des lieux stationnaires», annonce le porte-parole du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu, Martin Anctil.
Les automobilistes contrevenants devront se méfier des voitures fantômes ou même des véhicules de la voirie. Les patrouilleurs ont souvent utilisé ces stratégies par le passé pour repérer discrètement les conducteurs fautifs.
Le cellulaire au volant est l’une des principales infractions au code de la sécurité routière. En 2014, son utilisation a représenté une des principales causes de collisions sur l’ensemble du territoire québécois.
Que ce soit pour parler ou pour envoyer des textos, cette action réduit considérablement l’attention et la concentration du conducteur, en plus d’augmenter les risques de commettre d’autres infractions. Notons que la composition d’un message texte peut augmenter jusqu’à 23 fois le risque de provoquer un accident.
Rappelons que le seul fait de tenir en main un appareil ayant une fonction téléphonique, tout en conduisant, constitue une infraction. Tout contrevenant s’expose à une amende de 120$ et à trois points d’inaptitude.
