Il y a cinq mois, j’ai tout quitté pour voyager. Mon appartement, mon poste de journaliste au Canada Français, mes amis, ma famille. L’envie de découvrir le monde me tiraillait depuis trop longtemps.
J’ai emballé quelques vêtements dans un sac à dos et je suis partie. Mon amoureux, Jeff, a choisi de vivre l’aventure avec moi. Je me plais à dire que c’est un nomade des temps modernes.
Ensemble, nous avons choisi de voyager sans destination précise. Tout ce que nous savions, c’est que notre budget nous permettrait de survivre pendant une année. Si nous étions conservateurs.
La vie sur l’eau
Question d’ajouter un peu de piquant à notre projet, nous avons choisi de faire du bateau notre moyen de transport de prédilection. La voile est une passion que nous partageons.
Ceci dit, ni lui ni moi ne possédons de voilier. Personnellement, j’ai suivi des cours théoriques auprès de l’Escadrille Fort Saint-Jean. Je connais les règles de base de la navigation.
Jeff possède un peu plus d’expérience. Au cours de la dernière année, il a navigué à Boston et aux Bahamas en tant que membre d’équipage du Liberty Clipper, une goélette de 125 pieds.
Notre objectif est donc de dénicher des emplois rémunérés ou non sur des voiliers ou des yachts de luxe afin de traverser d’un pays à l’autre. Les bateaux de croisière ne nous intéressent pas.
Sortir des sentiers battus
Nous espérons que notre choix nous permettra de découvrir des endroits inaccessibles à la majorité des touristes. Vous savez, ces villages reclus qui ne sont accessibles que par la mer?
Nous aimons sortir des sentiers battus. À nos yeux, il n’y a rien de mieux pour découvrir la véritable identité d’un pays que de s’éloigner des métropoles et des destinations dites incontournables où tout est mis en œuvre pour plaire aux habitudes des Nord-Américains.
Il y a fort à parier que nous aurons l’occasion d’ajouter quelques séances de camping à notre aventure. Ou alors qu’on utilisera quelques-unes des méthodes de voyage alternatives à la mode sur le Web tel que le couchsurfing.
Libres comme l’air
C’est merveilleux de se sentir aussi libre, mais il y a un prix à payer. Nous savons pertinemment que notre voyage comportera des hauts et des bas.
Nous savons aussi que nous serons à la merci des opportunités qui se présenteront à nous et surtout, de Dame Nature. Le phénomène El Niño nous inquiète. Il pourrait nous empêcher de réaliser l’un de nos souhaits: traverser l’océan Pacifique.
Car même si j’ai dit plus tôt que nous n’avons aucune destination précise en tête, il va de soi que nous avons quelques rêves. Pour ma part, les îles du Pacifique piquent ma curiosité.
Des eaux cristallines, des plages immaculées, des chambres d’hôtel à quelques pieds au-dessus de l’eau… il y a de quoi rêver! Et puis, il y a l’Australie et la Nouvelle-Zélande. L’autre bout du monde.
Hebdomadaire
Alors, ça vous intéresse de suivre notre aventure? Au cours des prochaines semaines, je ferai un retour chronologique sur les premiers mois de notre voyage avant de vous proposer un résumé à jour de nos nouvelles péripéties.
L’aventure débutera à Los Angeles où nous attend un capitaine pour le moins coloré, son épouse au grand cœur et un troisième membre d’équipage aussi novice que nous.
Je vous promets quelques-unes de mes plus belles photos et vous invite à consulter le site Internet du Canada Français où sera également publiée ma chronique avec davantage d’images.
Voici, en terminant, quelques liens pour me suivre:
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À la semaine prochaine.