Les pompiers sont toujours au travail sur le mont Saint-Grégoire, où quelques foyers d’incendie ne sont toujours pas éteints. Le feu, qui a pris naissance face à l’érablière Charbonneau, s’est propagé sur six hectares au sud-est de la montagne.
Une quinzaine de sapeurs sont toujours dépêchés sur les lieux, ce matin. Cinq d’entre eux appartiennent à la Régie intermunicipale de Mont-Saint-Grégoire et Sainte-Brigide-d’Iberville, alors que les autres sont membres de la Société de protection des forêts contre le feu.
«Il y a beaucoup de matières organiques au sol et le feu peut brûler en profondeur, explique le directeur de la Régie, Ernest Bernhard. Les équipes s’assurent d’éteindre les derniers foyers d’incendie.»
Les pompiers travaillent à l’aide de longs boyaux forestiers. «Nous sommes branchés sur des camions-citernes. Il n’y a pas un grand débit, mais cela est suffisant pour faire le travail», poursuit-il.
Rappelons que le feu a débuté vers 14 heures, mercredi. En fin de journée, la SOPFEU a déployé deux avions-citernes au-dessus de la montagne. Ils faisaient le plein sur la rivière Richelieu, près de l’Île Sainte-Thérèse.
«Nos avions sont partis de Québec à la demande des pompiers de Mont-Saint-Grégoire, explique Élise Richard, porte-parole de la SOPFEU. Il était important de stopper la propagation rapidement, car le feu se trouvait très près d’habitations. Les appareils ont été sur place pendant deux heures et demie.»
Dégâts
Malgré l’ampleur du brasier, Ernest Bernhard estime que les dommages sont assez limités. «Ce sont des feuilles mortes qui brûlent, explique-t-il. Le feu n’a jamais été très intense. La fumée a toujours été blanche, ce qui indiquait que la température n’était pas très élevée.»
«À la Saint-Jean-Baptiste, il n’y aura plus rien qui va paraître, pense-t-il. Vous savez, on appelait avant le site la Seigneurie de Monnoir. Cela faisait référence au «mont noir». C’est le nom qu’on donnait au mont Saint-Grégoire, car il brûlait tous les ans au printemps.»
Origine
Pour le moment, les pompiers ignorent toujours la cause de l’incendie. «Nous n’avons rien trouvé de flagrant, indique le chef. Il s’agit peut-être d’un mégot de cigarette. On sait que le feu a pris devant l’érablière Charbonneau.»
Le brasier a fait des dommages sur une superficie d’environ six hectares, estime la SOPFEU. C’est la section sud-est de la montagne qui a été touchée. Aucune résidence n’a été endommagée, mais les résidents de la rue du Boisé ont été invités à fermer leurs fenêtres. Il n’y a pas eu d’évacuations.
Les équipes devraient demeurer sur place toute la journée.
