Une ancienne enseignante accusée d’agression sexuelle

Une ancienne enseignante accusée d’agression sexuelle
L'enseignante ayant été congédiée en mars par la Commission scolaire des Hautes-Rivières est attendue au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu

Des accusations d’agression sexuelle et d’abus d’autorité sur un mineur à des fins d’ordre sexuel ont été déposées à l’encontre d’une ancienne enseignante de la polyvalente Chanoine-Armand-Racicot, mardi. La femme de 29 ans a eu une relation inappropriée avec un élève lors d’un party d’étudiants, le 5 mars.

Ces conclusions surviennent au terme d’une enquête menée par la Sûreté du Québec. La principale intéressée est attendue au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu pour sa première comparution, le lundi 17 juin.

Rappelons que l’éducatrice a été congédiée par l’établissement scolaire après avoir participé à une soirée arrosée en compagnie d’élèves d’âge mineurs. Des rumeurs avaient circulé selon lesquelles elle aurait consommé de l’alcool et eu une relation sexuelle orale avec un étudiant de 17 ans.

Selon le dossier de dénonciation de faits, l’enseignante d’éducation physique est accusée «d’avoir touché une partie du corps d’un adolescent à des fins sexuelles alors qu’elle était en situation d’autorité ou de confiance ou à l’égard duquel la victime était en situation de dépendance». L’infraction est punissable d’un emprisonnement maximal de 18 mois. La peine minimale est de 14 jours.

La femme a aussi reçu des accusations «d’agression sexuelle», dont l’infraction est punissable par procédure sommaire, ce qui est passible d’une peine d’emprisonnement maximal de 18 mois.

Enquête

Soulignons que la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR) n’a jamais voulu confirmer les rumeurs. En mars, le directeur des communications, Mario Champagne, s’était contenté de dire que «les informations recueillies dans cette affaire étaient suffisantes pour justifier un congédiement immédiat.»

Dans les heures qui avaient suivi le renvoi, la CSDHR avait fait un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse en Montérégie. Après enquête, cette instance avait décidé de transférer le dossier à la Sûreté du Québec.

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