Après le vertige de l’ère post-La Voix, on pourrait dire que Valérie Lahaie, de Lacolle, revient tranquillement à elle. C’est d’ailleurs le constat que fait l’auteure-compositrice-interprète à l’aube de la sortie de son deuxième album intitulé Étoile anonyme.
Elle le dit d’emblée en entrevue, son nouvel album est plus près d’elle. Plus représentatif de ce qu’elle est artistiquement et personnellement.
«C’est plus près de moi qui ai étudié en piano et qui ai une formation en jazz, confie celle qui a lanceé son album le mardi 9 mai au Centre Phi de Montréal. Il me ressemble plus que jamais.»
Même si elle a gardé les collaborateurs de longue date, comme Sandrine Roy et Jamil, la signature musicale est différente de ce qu’elle nous avait présenté en 2015 avec Vertige. L’ancrage n’est pas la même entre ces deux périodes de vie, et le résultat est distinct.
«Le dernier album rockait pas mal, on se doute un peu de l’influence [lire ici son coach Éric Lapointe]. C’est une influence que j’assume à fond. J’ai capoté travailler avec eux. Ç’a été ressourçant puisque j’ai grandi avec les classiques du rock, mais mon parcours reflète un peu moins ça. J’ai ramené un peu plus de moi dans le prochain album.»
L’album noir a donc fait place à un album blanc. Le changement de ton est aussi attribuable au choix du réalisateur, Jean-François Lemieux (Jean Leloup, Daniel Bélanger, Betty Bonifassi) avec qui Valérie Lahaie s’est associée pour son second projet.
«C’est un gars qui a tellement d’ouverture et tellement pas d’égo, lance-t-elle en parlant du bassiste qui a travaillé notamment avec le Cirque du Soleil et Belle et Bum. C’est rare en musique de croiser quelqu’un au talent immense, mais qui se met vraiment au service de l’artiste.»
L’entrevue complète de Valérie Lahaie au sujet de la sortie de son album Étoile anonyme est publiée cette semaine dans le cahier Week-end du Canada Français, en kiosque maintenant.
