L’agence de presse «Bloomberg News» s’est excusée lundi pour avoir publié prématurément la semaine dernière un article révélant l’échange de prisonniers impliquant les États-Unis et la Russie.
L’agence de presse américaine spécialisée dans les nouvelles financières et économiques a déclaré lundi qu’elle avait depuis sanctionné les employés impliqués dans cette violation de l’embargo.
La nouvelle a été publiée par Bloomberg près de quatre heures avant que l’embargo sur l’échange ne soit levé par la Maison-Blanche.
John Micklethwait, rédacteur en chef de Bloomberg, a déclaré lundi dans une note adressée au personnel qu’il s’agissait d’une violation flagrante des normes éthiques de l’agence.
Bloomberg n’a pas voulu préciser combien d’employés avaient été sanctionnés et ne les a pas non plus identifiés.
L’agence a indiqué qu’elle avait écrit à chacun des anciens prisonniers pour s’excuser et qu’elle avait également présenté ses excuses la semaine dernière au rédacteur en chef du Wall Street Journal, l’employeur du journaliste américain détenu Evan Gershkovich.
«Nous prenons très au sérieux l’exactitude» des faits, indique le rédacteur en chef. «Mais nous avons aussi la responsabilité de prendre les bonnes décisions. Dans ce cas-ci, nous ne l’avons pas fait.»
