Deux Palestiniens ont été tués tôt vendredi lors d’affrontements avec les forces israéliennes en Cisjordanie occupée par Israël, ont indiqué des médecins palestiniens et l’armée. Le Croissant-Rouge palestinien a confirmé les deux décès et indiqué que trois personnes avaient été blessées, dont une grièvement.
Le groupe militant islamique Hamas a déclaré que l’une des personnes tuées était un commandant local.
Selon les autorités sanitaires palestiniennes, 460 Palestiniens, dont plusieurs dizaines d’enfants et d’adolescents, ont été tués par des tirs israéliens en Cisjordanie depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.
Six mois de combats à Gaza ont plongé le minuscule territoire palestinien dans une crise humanitaire, laissant plus d’un million de personnes au bord de la famine. La directrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international, Samantha Power, a déclaré mercredi aux législateurs qu’elle acceptait des informations «crédibles» selon lesquelles la famine sévissait désormais dans le nord de la bande de Gaza, durement touchée.
Le président Joe Biden a estimé cette semaine qu’Israël ne faisait pas assez pour accroître le flux d’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Selon le ministère de la Santé, les bombardements israéliens et les offensives terrestres ont tué au moins 33 360 Palestiniens à Gaza et en ont blessé 74 993. Le ministère ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants dans son décompte, mais indique que les femmes et les enfants représentent les deux tiers des morts.
La guerre a commencé le 7 octobre lorsque le Hamas a tué 1200 Israéliens lors d’une attaque surprise, pour la plupart des civils. Les militants palestiniens ont pris environ 250 personnes en otage.
