PARIS — Des représentants de pays occidentaux et arabes, des Nations Unies (ONU) et d’organisations non gouvernementales sont réunis jeudi à Paris pour une conférence sur la manière de fournir une aide aux civils de la bande de Gaza pendant la guerre entre Israël et le Hamas.
Le président de la France, Emmanuel Macron, a appelé à une pause humanitaire dans la guerre. Il souhaite que la conférence réponde aux besoins croissants de l’enclave palestinienne assiégée, notamment en nourriture, en eau, en produits médicaux, en électricité et en carburant.
Plus de 50 pays sont représentés à cette conférence, dont les États-Unis et des puissances régionales telles que la Jordanie, l’Égypte et les pays du Golfe persique. Le premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh est également présent, mais les autorités israéliennes sont absentes.
Le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, le plus haut responsable de l’aide humanitaire de l’ONU et le président du Comité international de la Croix-Rouge devraient fournir des détails sur les besoins urgents dans la bande de Gaza.
Plus de 1,5 million de personnes, soit environ 70 % de la population de la bande de Gaza, ont fui leurs foyers, et on estime qu’environ 1,2 milliard $ US sont nécessaires pour répondre à la crise dans les zones palestiniennes.
Le président de Chypre, Nikos Christodoulides, doit présenter pendant la conférence son plan pour un couloir maritime humanitaire vers Gaza. Les navires livreraient l’aide depuis Limassol, le principal port de Chypre, situé à environ 410 kilomètres de là.
Des responsables français ont déclaré qu’ils envisageaient également d’évacuer les blessés vers des navires-hôpitaux en mer Méditerranée, au large de la côte de Gaza. Paris a envoyé un porte-hélicoptères au large des côtes chypriotes et en prépare un autre avec à son bord des capacités médicales à cet effet.
Les discussions de jeudi portent aussi sur le soutien financier et d’autres moyens d’aider les civils de la bande de Gaza.