RAFAH, Palestine — Le cap des 25 000 morts a été franchi en territoire palestinien en raison de la guerre entre Israël et le Hamas, a fait savoir dimanche le ministère de la Santé de la bande de Gaza, contrôlé par le Hamas.
Le bilan des victimes, de la destruction et des déplacements liés à cette guerre est déjà sans précédent dans le conflit israélo-palestinien qui dure depuis des décennies. Le bilan risque de continuer de s’alourdir puisque les responsables israéliens affirment que les combats vont probablement durer encore plusieurs mois.
Le gouvernement israélien semble encore loin d’atteindre ses objectifs d’écraser les combattants du Hamas et de libérer plus d’une centaine d’otages, capturés en Israël le 7 octobre dernier.
La lenteur des progrès dans les négociations et le sort des otages israéliens détenus à Gaza divise les citoyens israéliens face à leurs dirigeants. L’offensive israélienne menace d’envenimer une guerre plus large impliquant des groupes soutenus par l’Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen qui soutiennent les Palestiniens.
Les États-Unis, qui ont fourni un soutien diplomatique et militaire essentiel à l’offensive, ont eu peu de succès pour persuader Israël d’adopter des tactiques militaires qui mettent les civils moins en danger et pour faciliter l’acheminement d’une aide humanitaire accrue. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a également rejeté les appels internationaux et américains pour des plans d’après-guerre qui incluraient une voie vers la création d’un État palestinien.
La guerre a commencé par l’attaque-surprise du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre, au cours de laquelle des militants palestiniens ont tué quelque 1200 personnes, principalement des civils, et ont ramené environ 250 otages à Gaza.