Alaska Airlines a recommencé à faire voler des Boeing 737 Max 9 pour la première fois depuis qu’ils ont été cloués au sol après qu’un panneau s’est détaché de l’un de ses avions le 5 janvier.
Dans un communiqué, le transporteur aérien a indiqué avoir terminé l’inspection d’un premier groupe d’avions.
Un Max 9 a pu être utilisé pour un vol de Seattle à San Diego, vendredi après-midi.
Mercredi, l’Agence fédérale de l’aviation américaine (FAA en anglais) a approuvé le processus d’inspection et de maintenance nécessaire au retour des appareils Max 9.
Les techniciens d’Alaska Airlines ont commencé leurs inspections cette nuit-là, a indiqué la compagnie aérienne, et elles devraient se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine prochaine.
Les inspections peuvent prendre jusqu’à 12 heures par avion.
«Chacun de nos 737 Max 9 sera remis en service uniquement une fois que les inspections rigoureuses seront terminées. Chaque avion devra être jugé en état de navigabilité conformément aux exigences de la FAA», a soutenu le transporteur dans un communiqué publié vendredi.
United, une autre compagnie aérienne, envisage aussi de reprendre l’utilisation des Max 9 dimanche, mais une porte-parole de l’entreprise a précisé que ces appareils pourraient être utilisés comme avions de rechange dès samedi.
Alaka Airlines et United sont les deux seules compagnies aériennes américaines à exploiter ce modèle particulier du Boeing 737.
Alaska Airlines avait immobilisé ses 65 avions de type Max 9 quelques heures après l’incident lors duquel une porte s’est ouverte et s’est détachée de la carlingue en plein vol, à environ 4900 mètres au-dessus de l’Oregon.
Ce type de porte-bouchon est utilisé pour condamner une porte quand le nombre de sorties de secours est suffisant en fonction du nombre de sièges dans l’appareil.
La FAA a immobilisé tous les Max 9 aux États-Unis le lendemain de l’incident, qui n’a fait aucun blessé grave.
