L’agence spatiale japonaise a subi une série de cyberattaques depuis l’année dernière, mais les informations sensibles liées aux fusées et aux satellites n’ont pas été affectées. L’organisation continue d’enquêter et de prendre des mesures préventives, ont déclaré vendredi les autorités.
Le secrétaire en chef du Cabinet, Yoshimasa Hayashi, a reconnu que l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale, ou JAXA, avait subi «un certain nombre» de cyberattaques depuis la fin de l’année dernière.
La JAXA a enquêté sur l’étendue de l’accès illégal, tout en fermant les réseaux concernés, et en vérifiant qu’ils ne contenaient pas d’informations classifiées sur les opérations de fusées et de satellites ainsi que sur la sécurité nationale, a-t-il affirmé.
M. Hayashi s’est engagé à renforcer la capacité du Japon à contrer les cyberattaques.
Le Japon a accéléré son renforcement militaire en réponse à la puissance militaire croissante de la Chine et espère pouvoir développer une capacité de contre-attaque. Toutefois, les experts affirment que Tokyo devra continuer à s’appuyer fortement sur les États-Unis pour lancer des missiles de croisière à longue portée sur des cibles.
Les responsables ont indiqué vendredi qu’ils n’étaient au courant d’aucune fuite d’informations résultant des cyberattaques.
Le ministre de la Défense, Minoru Kihara, a dit aux journalistes que les attaques contre la JAXA n’avaient pas affecté son ministère, mais qu’il suivait de près l’enquête menée par l’agence, qui est l’un des principaux sous-traitants de son ministère.
Le ministre de l’Éducation et des Sciences, Masahito Moriyama, a également déclaré vendredi lors d’une conférence de presse qu’il pensait que les cyberattaques n’avaient causé aucun dommage réel.
Les responsables ont affirmé que la JAXA travaillait actuellement avec l’équipe gouvernementale de cybersécurité pour introduire des contre-mesures.