Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, se dirige vers une victoire au premier tour des élections générales synonyme de deuxième mandat, ses principaux concurrents ayant concédé la victoire tôt dans la nuit alors qu’il prenait une large avance dans le décompte des votes.
Le scrutin a eu lieu en plein milieu d’une répression menée par son gouvernement le long de la frontière commune avec Haïti contre les centaines de milliers de personnes qui ont fui ce pays frappé par la violence, une situation qui devrait se poursuivre au cours de son prochain mandat.
Luis Abinader, l’un des dirigeants les plus populaires de l’Amérique, avait près de 60 % des voix après le décompte des premiers votes. Ses concurrents, l’ancien président Leonel Fernández et le maire de Santiago Abel Martínez, ont concédé la victoire avant que tous les votes ne soient comptabilisés.
Luis Abinader était favori pour l’emporter. Il devait récolter plus de 50 % des voix pour l’emporter et éviter un second tour. Les Dominicains ont également voté aux élections législatives. Les bureaux de vote ont fermé à 17 h.
Même si les partis d’opposition ont signalé un certain nombre de petites irrégularités, le vote s’est déroulé sans problème. «La démocratie dominicaine est forte et sortira renforcée de ce processus», a déclaré M. Abinader aux journalistes dimanche.
Le programme anticorruption d’Abinader et ses efforts pour développer l’économie de la République dominicaine ont trouvé un écho auprès d’un grand nombre des 8 millions d’électeurs de ce pays des Caraïbes. Une grande partie de sa popularité a cependant été alimentée par la répression sévère du gouvernement contre les Haïtiens et par la frontière que la République dominicaine partage avec son voisin en crise.
