Le pourvoyeur de théories du complot «Infowars» et la plupart de ses actifs ont été mis aux enchères, mercredi, alors qu’Alex Jones attend de voir s’il sera autorisé à rester ou s’il sera expulsé de ses plateformes en ligne.
La vente aux enchères privée a lieu dans le cadre de la faillite personnelle de Jones, après son procès en diffamation dans l’affaire Sandy Hook.
Les jurés avaient ordonné au tonitruant animateur de radio et d’émissions en ligne de payer près de 1,5 milliard $ US aux familles des victimes de la fusillade de 2012 à cette école élémentaire du Connecticut. Il avait répété à plusieurs reprises à son auditoire que le massacre de 20 enfants et six adultes était en fait une mise en scène.
Le syndic de faillite devait ouvrir les offres scellées mercredi matin et choisir le ou les soumissionnaires gagnants. Il n’y a pas eu d’annonce immédiate des résultats.
Alex Jones a soutenu à son émission mercredi qu’il travaillait avec un groupe qui avait fait une offre, mais il n’a fourni aucun détail. Il a déclaré qu’il craignait que le syndic ne choisisse pas une offre faite par des personnes qui le soutiennent. Plus tôt dans la semaine, il a déclaré sans preuve que la procédure semblait «truquée».
M. Jones a déclaré qu’il pensait pouvoir rester dans les studios d’«Infowars» à Austin, au Texas, et continuer à utiliser ses plateformes en ligne si l’enchère est remportée par des partisans. Mais si ce sont ses opposants qui achètent les actifs, il a déclaré que ces médias pourraient être fermés immédiatement. Il a aussi soutenu qu’il avait créé un nouveau studio, de nouveaux sites internet et de nouveaux comptes de médias sociaux au cas où cela se produirait.
Tout était à vendre mercredi, du bureau de studio de Jones identifié «Infowars», en passant par les archives vidéo, les comptes de médias sociaux et les marques déposées de produits. Les acheteurs pouvaient même acquérir un camion blindé et des caméras vidéo. Tous les articles non vendus seront offerts aux enchères le mois prochain.
De nombreux biens personnels de M. Jones, notamment des biens immobiliers ainsi que des armes et d’autres effets personnels, sont également vendus dans le cadre de la faillite.
Alex Jones, qui a depuis reconnu que la fusillade de Sandy Hook avait bel et bien eu lieu, fait appel des verdicts de culpabilité pour diffamation.
