Des milliers de travailleurs des parcs à thème et des complexes hôteliers de Disney en Californie ont voté vendredi soir pour autoriser une éventuelle grève, alors que les négociations contractuelles s’éternisent sur les salaires, les congés de maladie et d’autres avantages sociaux.
L’autorisation de grève a été approuvée à une écrasante majorité, près de 99 % des membres ayant voté, selon un communiqué du syndicat. Le vote a été organisé par une coalition de quatre syndicats, qui représente 14 000 exploitants de manèges Disney, commis de magasin, gardiens, fabricants de bonbons, preneurs de billets, préposés au stationnement et autres employés.
Le vote ne signifie pas qu’une grève aura lieu, mais simplement que les dirigeants syndicaux auront désormais la possibilité de déclencher une grève s’ils ne parviennent pas à négocier un nouveau contrat avec Disney. Les dirigeants des deux côtés retournent à la table des négociations à partir de lundi.
«Nous apprécions grandement le rôle important que jouent nos acteurs dans la création d’expériences mémorables pour nos invités, et nous restons déterminés à parvenir à un accord qui se concentre sur ce qui compte le plus pour eux tout en permettant à Disneyland la croissance et la création d’emplois», a soutenu la société dans une déclaration.
Elizabeth Gonzalez, membre de la distribution de jour chez Disney California Adventure, a soutenu dans le communiqué du syndicat qu’elle connaissait des collègues qui occupent deux, voire trois emplois, ou vivent dans une voiture pour joindre les deux bouts.
«Je suis inquiète en tant que future maman pour la famille que je crée en ce moment, a-t-elle déclaré. Disney ne peut pas se considérer comme une entreprise familiale alors que tant d’acteurs et leurs familles sont en difficulté.»
Les membres du syndicat sont en pourparlers avec Disney sur les augmentations de salaire, les mesures de sécurité, les politiques d’assiduité et d’autres avantages depuis avril.