Live Nation enquête sur une brèche dans les données de sa filiale Ticketmaster, qui domine la billetterie pour les événements en Amérique du Nord.
Live Nation, établie à Beverly Hills, en Californie, a déclaré vendredi dans un dossier réglementaire que le 27 mai, «un acteur menaçant criminel» avait proposé de vendre les données de Ticketmaster sur l’internet clandestin («dark web»).
D’autres médias rapportent qu’un groupe de piratage nommé ShinyHunters a revendiqué la responsabilité de la violation sur un forum en ligne, et demandait 500 000 $ pour les données, qui comprendraient les noms, adresses, numéros de téléphone et certains détails de carte de crédit de millions de clients de Ticketmaster.
Live Nation et Ticketmaster n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Dans un dossier déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, Live Nation a déclaré qu’elle «s’efforçait d’atténuer les risques pour (les) utilisateurs» et qu’elle coopérait avec les responsables de l’application des lois. L’entreprise a affirmé qu’il était peu probable que cette violation ait «un impact significatif sur (les) opérations commerciales globales».
Le 23 mai, le ministère américain de la Justice a poursuivi Live Nation et Ticketmaster, les accusant d’exercer un monopole illégal sur les événements aux États-Unis. Le ministère a demandé à un tribunal de démanteler le système qui, selon lui, limite la concurrence et fait monter les prix pour les amateurs.