L’ancien président Donald Trump a accepté de rencontrer des agents du FBI dans le cadre de l’enquête sur la tentative d’assassinat dont il a été victime en Pennsylvanie au début du mois, a déclaré lundi un responsable de la police fédérale américaine.
L’entretien attendu avec le candidat républicain à la présidentielle de 2024 fait partie du protocole habituel des enquêteurs du FBI: parler avec les victimes de crimes fédéraux.
Le FBI a officiellement déclaré vendredi que M. Trump avait été touché par une balle ou un fragment de balle lors de la tentative d’assassinat du 13 juillet pendant un rassemblement électoral à Butler, en Pennsylvanie.
Kevin Rojek, l’agent spécial responsable du bureau externe du FBI à Pittsburgh, a expliqué lundi que la police fédérale voulait entendre M. Trump sur ce qu’il avait observé autour de lui ce jour-là en Pennsylvanie.
M. Rojek a par ailleurs révélé de nouveaux détails sur le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, y compris des recherches sur Internet qui révèlent un intérêt pour les fusillades de masse, les centrales électriques, les engins explosifs improvisés et la tentative d’assassinat du premier ministre slovaque le 15 mai dernier.
Malgré des centaines d’entretiens, le FBI a déclaré qu’il n’avait toujours pas été en mesure de déterminer le mobile de la fusillade du 13 juillet.
La police fédérale a toutefois déclaré que le portrait psychologique de Crooks qui émerge jusqu’ici est celui d’un jeune homme solitaire dont le principal cercle social était sa famille.
Ses parents ont été «extrêmement coopératifs» avec les enquêteurs, a déclaré M. Rojek, et la planification approfondie qui a précédé la fusillade avait été réalisée en ligne.
Les parents ont déclaré qu’ils n’étaient pas au courant des projets de leur fils et les enquêteurs n’ont aucune raison d’en douter, a assuré le FBI.