Un juge a rejeté vendredi le dossier de mise en faillite de Rudy Giuliani, estimant que l’ancien maire de New York avait bafoué le processus en raison d’un manque de transparence.
Le juge américain des faillites, Sean Lane, a officialisé la décision après avoir déclaré mercredi qu’il était enclin à le faire. Les avocats de Giuliani et de ses deux plus grands créanciers — deux anciens travailleurs électoraux qu’il a diffamés — étaient d’accord sur le fait que classer l’affaire était la meilleure voie à suivre.
Le licenciement met fin à la protection de Giuliani contre la faillite, mais ne l’absout pas de ses dettes. Ses créanciers peuvent désormais recourir à d’autres recours juridiques pour récupérer au moins une partie de l’argent qui leur est dû, comme obtenir une ordonnance du tribunal pour saisir ses appartements et autres biens.
Le rejet de l’affaire permettra également à l’ancien maire de faire appel dans le dossier de diffamation, qui découle de ses efforts pour annuler la défaite électorale de Donald Trump en 2020.
