LONDRES — Un organisme britannique de surveillance de la vie privée a annoncé mercredi qu’il vérifiait des informations selon lesquelles le personnel d’un hôpital privé de Londres aurait tenté de fouiller dans le dossier médical de la princesse de Galles alors qu’elle était patiente pour une opération abdominale.
Le Bureau du commissaire à l’information a confirmé qu’il avait reçu «un rapport de violation et qu’il évaluait les informations fournies».
Le quotidien «Daily Mirror» a relaté qu’au moins un membre du personnel de la London Clinic avait tenté de consulter les notes de la princesse Kate lors de son séjour là-bas en janvier.
Kate a été opérée à la clinique du centre de Londres le 16 janvier et est sortie près de deux semaines plus tard.
Le palais de Kensington, le bureau de Kate et du prince William, a déclaré qu’il s’agissait «d’une affaire de la London Clinic». La London Clinic n’a pas répondu à une demande de commentaires dans l’immédiat.
La ministre de la Santé, Maria Caulfield, a affirmé que la police avait été invitée à enquêter sur l’affaire. Elle a ajouté lors d’une entrevue à la station de radio LBC que le dossier était maintenant entre les mains des policiers.
«Mais le commissaire à l’information peut également engager des poursuites, a-t-elle précisé. Il y a donc des implications particulièrement lourdes si vous consultez des notes pour des dossiers médicaux que vous ne devriez pas consulter.»
Le palais de Kensington a donné peu de détails sur le traitement de Kate, se contentant de dire qu’il n’était pas lié à un cancer, que l’opération avait été un succès et que la convalescence garderait la princesse éloignée de ses fonctions publiques jusqu’en avril.
Même si ce délai n’est pas écoulé, l’absence de la princesse à la vue du public a alimenté une vague de spéculations, de rumeurs et de théories du complot.
Le 10 mars, le bureau de William et Kate au palais de Kensington a publié une photo de Kate et de ses enfants George, Charlotte et Louis pour coïncider avec la fête des Mères au Royaume-Uni. Cette décision s’est retournée contre eux lorsque l’Associated Press et d’autres agences de presse ont retiré la photo de la publication parce qu’elle semblait avoir été manipulée, alimentant encore plus de rumeurs.
Kate a publié une déclaration reconnaissant qu’elle aimait «expérimenter la retouche» et s’excusant pour «toute confusion» causée par la photo.
