François Sénécal plaide coupable du meurtre en 2020 de l’adolescente Océane Boyer

La Presse Canadienne
François Sénécal plaide coupable du meurtre en 2020 de l’adolescente Océane Boyer

SAINT-JÉRÔME, Qc — François Sénécal a été condamné vendredi à la prison à vie après avoir plaidé coupable du meurtre en février 2020 d’Océane Boyer, alors âgée de 13 ans.

François Sénécal a plaidé vendredi sur une accusation réduite de meurtre au deuxième degré au palais de justice de Saint-Jérôme, alors que la famille de la victime remplissait la salle d’audience.

L’ami de longue date de la famille Boyer a été arrêté et initialement accusé de meurtre au premier degré après la découverte du corps de la jeune fille de 13 ans le 26 février 2020, au bord d’une route à Brownsburg-Chatham, dans les Laurentides. Elle avait été déclarée disparue par sa famille après qu’elle ne soit pas revenue de l’école.

La juge de la Cour supérieure France Charbonneau a accepté une recommandation conjointe de la Couronne et de la défense selon laquelle il passerait 19 ans en prison avant d’être admissible à la libération conditionnelle. Une condamnation pour meurtre au deuxième degré entraîne automatiquement une peine d’emprisonnement à perpétuité.

La juge Charbonneau n’est pas entrée dans les détails, mais a décrit le crime comme «ignoble» et «lâche».

François Sénécal, aujourd’hui âgé de 53 ans, était un ami de longue date de la famille Boyer et la victime le considérait comme un oncle. La juge a souligné que tout le monde lui faisait confiance.

Elle a déclaré que plutôt que de faire face aux conséquences des actes sexuels qu’il avait commis contre la jeune fille, François Sénécal l’a tuée et a tenté de cacher toute preuve pouvant le relier au meurtre.

Sa famille et ses proches ont déclaré vendredi au tribunal qu’ils vivraient pour toujours avec la douleur et la colère de la perte d’Océane.

«Tu as scrappé nos vies, tu nous as enlevé une partie de nous-mêmes», a déclaré Caroline Sarrazin, la mère de la jeune fille, à l’endroit de Patrick Sénécal.

Ce dernier a pleuré en disant qu’il aimerait pouvoir revenir en arrière et défaire ce qui avait été fait.

Véronique Sarrazin, l’une des tantes de la jeune fille, a déclaré que le 26 février restera à jamais gravé dans l’esprit de la famille. Elle a dit à Patrick Sénécal que le pardon n’était pas une option.

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