Î.-P.-É.: la gale verruqueuse détectée dans un troisième champ de pommes de terre

La Presse Canadienne
Î.-P.-É.: la gale verruqueuse détectée dans un troisième champ de pommes de terre

CHARLOTTETOWN — L’Agence canadienne d’inspection des aliments a détecté la présence de gale verruqueuse dans un troisième champ à l’Île-du-Prince-Édouard.

L’agence a publié mardi un communiqué indiquant que le champignon avait été détecté dans un champ près de deux autres fermes où il avait été initialement trouvé en octobre 2021.

En novembre dernier, le gouvernement fédéral a interdit l’exportation de pommes de terre de semence de l’Î.-P.-É., et depuis, le marché continental des États-Unis est fermé à toutes les pommes de terre de l’Île.

L’agence fédérale affirme que la dernière découverte n’était pas une surprise, étant donné qu’il est courant de détecter la gale verruqueuse dans les champs voisins lors d’une enquête.

De plus, la ferme en question ne produit pas de pommes de terre de table et n’exporte pas à Porto Rico.

Lorsque les exportations vers Porto Rico ont repris le mois dernier, la ministre fédérale de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau, a déclaré qu’elle était optimiste de voir les expéditions vers le continent américain reprendre d’ici quelques semaines. Mais la ministre a déclaré plus tard qu’une décision des États-Unis n’était pas attendue avant la fin mars.

Le parasite fongique se propage par le mouvement des pommes de terre, du sol et de l’équipement infectés, et bien qu’il ne représente aucune menace pour la santé humaine, il laisse les pommes de terre défigurées et peut diminuer le rendement des cultures.

Le Conseil de la pomme de terre de l’île a déclaré que l’industrie de la pomme de terre de la province avait perdu plus de 25 millions $ avant la reprise des exportations vers Porto Rico.

Le mois dernier, les gouvernements fédéral et provincial ont annoncé un financement pour indemniser les agriculteurs pour la destruction des pommes de terre qu’ils ne pouvaient pas vendre.

À ce jour, l’agence a testé plus de 3500 échantillons provenant de champs prioritaires.

«L’ACIA maintient que, selon les données scientifiques, le risque de transmission de la gale verruqueuse de la pomme de terre provenant des pommes de terre de consommation et de transformation demeure négligeable lorsque des mesures d’atténuation des risques appropriées sont en place», indique l’agence sur son site web.

«L’ACIA continue de travailler avec diligence pour terminer l’analyse de tous les échantillons du sol prélevés dans le cadre de ses enquêtes en cours sur la gale verruqueuse de la pomme de terre.»

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