FREDERICTON — La GRC au Nouveau-Brunswick conteste les allégations selon lesquelles un Autochtone en détresse psychologique tué par un policier a été abattu lors d’une «vérification du bien-être».
La commissaire adjointe DeAnna Hill, commandante de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au Nouveau-Brunswick, affirme que cette information est «incorrecte».
La GRC avait déclaré lundi que deux policiers avaient répondu la veille à un appel concernant un homme armé «vivant une crise de santé mentale» dans une résidence de la communauté mi’kmaq d’Elsipogtog. Selon la police, un agent de la GRC a ensuite tiré sur l’homme après que son collègue n’eut pas réussi à le maîtriser avec un pistolet paralysant.
Erin Nauss, directrice de l’Équipe d’intervention en cas d’incident grave, dit comprendre que l’interaction initiale de dimanche n’était pas ce que la GRC appellerait une «vérification du bien-être». Mais elle ajoute que la «police des polices» mènera une enquête pour «déterminer tous les faits» dans cette affaire.
Entre-temps, un groupe autochtone qui collabore avec la GRC a déclaré qu’il avait été informé trop tard de l’intervention qui s’est avérée mortelle. Le groupe a par ailleurs décrit le rôle initial des policiers de la GRC sur les lieux comme une «vérification du bien-être».
La cheffe libérale du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, a décrit ce qui s’était passé dimanche comme une «vérification du bien-être» qui avait mal tourné.
Mais la commandante Hill assure «que l’information qui circule selon laquelle cet appel était une vérification du bien-être est incorrecte».
«Je suis profondément engagée en faveur de la transparence et de la responsabilité envers le public, et à ce titre, cet incident a été signalé à l’Équipe d’intervention en cas d’incident grave dès que possible», a-t-elle assuré dans un communiqué.
