QUÉBEC — La nouvelle députée dans Marie-Victorin, la caquiste Shirley Dorismond, a été assermentée à l’Assemblée nationale, mardi, en présence du premier ministre François Legault.
Shirley Dorismond a remporté l’élection partielle du 11 avril dernier pour remplacer la députée indépendante Catherine Fournier, devenue mairesse de Longueuil.
La caquiste a recueilli 35 % des suffrages devant son adversaire du Parti québécois (PQ), Pierre Nantel.
Lors de la cérémonie d’assermentation, qui se tenait au chic Salon de la présidence, Mme Dorismond a témoigné de sa fébrilité et remercié sa famille, ainsi que les électeurs de Marie-Victorin.
«Il n’y a pas une journée que je ne pense pas à vous, a-t-elle déclaré. Merci sincèrement et sachez que je ne tiens rien pour acquis. Je serai toujours accessible, à l’écoute et je vais travailler sans relâche pour vous aider.»
Pour sa part, le premier ministre a salué l’énergie de sa nouvelle députée, en l’avertissant tout de même que la politique pouvait être «dure».
«C’est important d’avoir une espèce de filet de sécurité avec sa famille, qui vient nous réconforter et nous dire qu’il y aura de meilleures journées», a conseillé M. Legault.
Il en a aussi profité pour vanter les 20 ans d’expérience de Mme Dorismond comme infirmière, et a annoncé plus tard en point de presse qu’il lui confiait un mandat spécial.
«Shirley va être responsable d’aller sur le terrain chercher les commentaires (…) pour qu’on mette en place les conditions gagnantes pour que tous les Québécois aient accès à un professionnel de la santé», a-t-il déclaré.
M. Legault a également indiqué qu’il comptait sur Mme Dorismond pour «aider le ministre de la Santé (…) à améliorer entre autres les conditions de travail des infirmières».
Shirley Dorismond, une ex-syndicaliste, sera-t-elle la voix des infirmières au gouvernement? «Je vais défendre la population», s’est contentée de répondre la principale intéressée aux journalistes.
La 76e députée de la Coalition avenir Québec (CAQ) ne participera qu’à six semaines de travaux parlementaires; la session actuelle doit se terminer le 10 juin.
Par la suite, à la fin de l’été, la campagne électorale québécoise sera déclenchée en vue du scrutin général du 3 octobre.
